Le problème des professeurs universitaires contractuels va être réglé et le grand nombre de docteurs non recrutés par l’enseignement supérieur sera bientôt résorbé.
Par Abderrazek Krimi
C’est ce qu’a indiqué Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans un entretien publié hier, lundi 3 avril 2017, par nos confrères ‘‘Hakaek on line’’, en précisant que son département a élaboré un programme en ce sens.
Tout en reconnaissant l’existence de certains problèmes relatifs à l’encadrement dans les différentes universités tunisiennes, le ministre a annoncé la constitution d’une commission mixte entre le ministère de l’Enseignement supérieur et celui des Finances pour examiner le dossier des recrutements.
M. Khalbous a rappelé, par ailleurs, l’effort fourni l’année dernière pour la réduction du nombre des contractuels et le recrutement de professeurs titulaires, effort qui s’est soldé par le recrutement à plein temps de 400 nouveaux professeurs universitaires, satisfaisant ainsi 50% des besoins des différentes universités en cadres enseignants.
M. Khalbous a aussi affirmé que son ministère ne détient pas le chiffre exact des titulaires du doctorat encore au chômage, estimant que leur nombre est estimé entre 1000 et 3000, ajoutant que nombre de ces diplômés exercent un métier qui ne les satisfait pas, puisqu’il est en-deçà de celui que leurs diplômes universitaires les habilitent à exercer.
Aussi la priorité sera-t-elle dorénavant accordée, dans les nouveaux recrutements, aux titulaires d’un diplôme de doctorat encore au chômage, a assuré le ministre.
Il est à noter que les enseignants universitaires contractuels ont protesté, à maintes reprises, ces dernières années, contre la situation professionnelle précaire dans laquelle il sont confinés, le dernier mouvement en date a été organisé en mars dernier, lorsque des dizaines d’enseignant contractuels se sont rassemblés devant le palais du gouvernement à la Kasbah pour réclamer leur droit à un emploi fixe et réel au sein des universités, qui, selon leurs dires, exploitent leurs efforts sans leur offrir les garanties d’un emploi décent et digne d’un enseignant du supérieur titulaire d’un diplôme de doctorat.
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