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Agressé au couteau, le gardien de l’hôpital de Kasserine dans le coma

Louay, l’enfant décédé à l’hôpital/Rafik, le gardien poignardé.

Rafik Nasralli, gardien de l’hôpital régional de Kasserine, a été poignardé en empêchant un homme d’investir la maternité.

Cela s’est passé à l’aube du dimanche 2 juillet 2017, au service de la maternité. Bilel G., qui a récemment perdu son fils Louay (2 ans et demi ) à l’hôpital et a incombé la responsabilité de sa mort au staff médical, a investi le service, muni d’un couteau.

Rafik Nasralli l’a empêché d’entrer et l’a retenu pour protéger les médecins. L’assaillant lui a porté 2 coups de couteau à la tête avant de fuir.

Le blessé, qui a plongé dans le coma, est dans un état critique.

L’agresseur a été arrêté et, selon sa sœur, Narjess, le gardien a refusé de témoigner pour prouver la faute médicale et le fait d’empêcher le père de l’enfant décédé de pénétrer dans le service de maternité, a été considéré par ce dernier comme une marque d’hostilité à son égard.

«La violence ne peut jamais être justifiée, et ce qu’a fait mon frère au gardien est très grave. Je lui souhaite d’ailleurs un prompt rétablissement, mais mettez vous à la place de mon frère», a-t-elle déclaré.

Notons qu’une manifestation a été organisée, samedi dernier, pour exiger la vérité sur les causes du décès de Louay.

Y. N.

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