Selma Feriani Gallery, dirigée par Fatma Cheffi, propose, à partir du 10 décembre 2017, une exposition collective sous le thème de «L’horreur du plein».
Selon sa commissaire Khadija Hamdi-Soussi, l’exposition relie l’art islamique à l’art concret autour d’une artiste tunisienne (Farah Khelil), trois artistes iraniens (Ala Ebtekar, Haleh Redjaian, Timo Nasseri), un artiste allemand (Peter Weber) et une artiste palestino-saoudienne (Dana Awartani).
«Au cours de son histoire, le décor islamique a évolué selon des normes qui dépassent l’esthétique, s’inscrivant dans une vision à la fois philosophique et contemplative, qui mène vers ‘‘l’horreur du vide’’ : une esthétique explorant divers motifs géométriques, végétaux, animaliers et épigraphiques ornant une œuvre dans sa totalité», écrit Khadija Hamdi-Soussi dans le texte de présentation de l’exposition, qui se poursuivra jusqu’au 19 janvier 18, à Selma Feriani Gallery (sise au 8 place Sidi Hassine, Sidi Bou Saïd, au nord de Tunis.
«Cette exposition est une invitation à un voyage contemplatif à travers la sempiternelle quête des formes et des mots, désormais égarés par volonté tout au long du processus créatif», écrit l’historienne de l’art tunisienne, qui réside à Barcelone, Espagne.
I. B.
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