Un soldat récemment démis de ses fonctions a été arrêté, dans la nuit du mercredi à jeudi 18 janvier 2018, à Kairouan, pour suspicion de terrorisme.
Une source a indiqué à Kapitalis que la brigade d’investigations relevant de la garde nationale a intercepté des échanges entre le suspect, originaire de Bouhajla, et des jihadistes dans les zones de conflits.
Ce dernier avait notamment indiqué dans ses correspondances que les forces sécuritaires et armées sont des «ennemis de l’islam» et qu’il fallait les éliminer. Il a aussi prétendu avoir quitté l’armée car il ne voulait pas «trahir sa religion ni ses frères», or ce dernier a été démis de ses fonctions pour mauvaises conduite.
L’ancien soldat a nié tout lien avec le terrorisme et expliqué ses échanges avec les terroristes par «une tentative pour les infiltrer», sachant que personne ne l’a chargé d’une pareille mission.
L’homme a été maintenu en détention et l’enquête se poursuit.
Y. N.
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