Une campagne a été lancé, cette semaine, en Tunisie, sous forme d’affichage sur le net et d’ateliers de sensibilisation, pour mettre fin à la violence verbale en Tunisie.
C’est la Jeune chambre internationale de Hammam-Lif qui a initié cette campagne, «Khammam Kbal ma tetkalam» (Réfléchis avant de parler), estimant que les Tunisiens deviennent de plus en violents entre eux et se permettent des paroles blessantes au point d’avoir un impact négatif sur ceux qui en ont été victimes (dépression, échec, etc.).
«La violence verbale est la plus fréquente de toutes les formes de violence. Contrairement aux violences physiques, les violences verbales ne laissent pas de traces visibles à l’œil nu, mais leurs effets peuvent être tout autant redoutables», préviennent les organisateurs de la campagne, en rappelant que le pouvoir des mots est immense.
Les jeunes appellent tous leurs camarades à prendre part à cette campagne qu’ils voudraient voir reproduire dans différentes villes du pays afin de sensibiliser sur les maux des mots, rapprocher les Tunisiens, les appeler à accepter les différences et leur rappeler que la liberté d’expression n’est pas synonyme d’insultes et de vulgarité.
«La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres», concluent-ils.
Y. N.
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