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Ridha Charfeddine : «La voie du conflit ne mènerait nulle part »

Nous publions ci-dessous le droit de réponse qui nous est parvenu de Ridha Charfeddine, député Nidaa Tounes, à l’article paru dans Kapitalis en date du 17 juillet 2018 et intitulé : «Ridha Charfeddine serait-il le « frère jumeau» de Hafedh Caïd Essebsi»

Le 17 juillet 2018, votre site publiait un article intitulé «Ridha Charfeddine serait-il le ‘‘frère jumeau’’ de Hafedh Caïd Essebsi» dans lequel je suis directement et personnellement mis en cause, souvent sur la base d’allégations dénuées de tout fondement.

N’étant pas homme à fuir mes responsabilités ou à alimenter des débats stériles, j’ai effectivement choisi la voie de la sagesse et pour reprendre une expression désormais célèbre celle de la «patrie avant les partis».

Si je me suis tenu et me tiens aux côtés des représentants légaux de Nidaa Tounes et choisi de rapprocher les différents acteurs en désaccord, c’est bien parce que mon cheminement tant humain que professionnel m’a appris que la voie du conflit ne mènerait nulle part sinon à l’effondrement du parti construit par le Président de la République qui réalisa l’exploit de réunir des millions de tunisiens en 2014.

Il semble néanmoins que cette attitude et la volonté de réconciliation, dont je me suis fait le porte-parole, comme en atteste encore mes différents appels à la tenue d’un congrès et le fait que je refuse de m’engager dans des conflits de personnes, dérange certains, dont votre journaliste, Imed Bahri se fait l’écho dans l’article en question.

À cet égard, je tiens à attirer votre attention sur le fait qu’il est pour le moins malhonnête de laisser entendre à travers des phrases comme «Serait-ce de l’amour fraternel donc un soutien désintéressé et innocent», qu’une quelconque motivation autre que l’intérêt du parti motiverait mes actes. Si votre journaliste détient une quelconque information dont j’ignorerais l’existence qu’il l’a publie.

Je pense pouvoir me targuer de ne devoir rien à personne sinon à mes parents, qu’ils reposent en paix, et qui ont su me transmettre des valeurs qui semblent malheureusement disparaître de nos jours.

Je continuerai comme je l’ai toujours fait à travailler pour le bien de mon pays et à faire en sorte que ceux qui l’aiment construisent ensemble la Tunisie de demain.

 

La rédaction :

Nous avons publié ce droit de réponse de M. Charfeddine où il explique les positions qui sont les siennes dans le conflit qui divise actuellement le parti Nidaa Tounes. Mais nous réaffirmons par la même occasion notre droit de journaliste et de citoyens d’analyser et de commenter les positions et les déclarations de ceux et celles qui ont la mission de conduire la nation, qui ont été élus pour cela et qui sont censés défendre les intérêts de leurs électeurs, intérêts qui sont aussi ceux de la nation.

Dans une démocratie réelle, les hommes et femmes publics doivent accepter que leurs actes et paroles soient scrutés et analysés à l’aune de l’intérêt général. Et nous ne doutons pas de la disposition de M. Charfeddine, élu du peuple avant d’être dirigeant de Nidaa, à cet égard.

Ridha Charfeddine serait-il le «frère jumeau» de Hafedh Caïd Essebsi?

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