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Youssef Zarrouk défend bec et ongles une alliance Qalb Tounès – Ennahdha

L’intermédiaire louche… du côté d’Ennahdha !

L’intermédiaire Youssef Zarrouk, grand ami et soutien indéfectible de Nabil Karoui, président du parti Qalb Tounès, qui s’est muré dans le silence depuis le vote de son parti pour Rached Ghannouchi à la présidence de l’Assemblée, est sorti aujourd’hui de son silence pour plaider en faveur d’une alliance gouvernementale Qalb Tounès -Ennahdha.

Les explications oiseuses de M. Zarrouk, qui ne convainquent que ceux qui ne demandent qu’à avaler des couleuvres, et ils sont nombreux parmi les adeptes de Nabil Karoui, idiots inutiles s’il en est, ne sauraient cacher les véritables motivations d’une telle alliance que l’on dit contre-nature mais qui, en réalité coule de source : ce beau monde cherche à faire partie du pouvoir pour… se protéger. Ni plus ni moins…

Nous reproduisons ci-dessous le post de l’intermédiaire, soutien, et pas seulement financier, de M. Karoui et de son parti…

«Beaucoup de mes amis me demandent de prendre position sur le vote de Qalb Tounès pour RG. Je veux dire d’emblée que la décision du parti était concertée. Beaucoup de nos députés ont voté à contre-cœur, la mort dans l’âme. J’étais pour le vote, l’intérêt du pays l’exigeait. NK ne pouvait pas laisser RG faire alliance avec les va-t-en guerre et ceux qui veulent mettre les ambassadeurs en prison. Avec nos alliés nous avons les deux vice-présidences de la l’ARP, deux positions à partir desquelles nous résisterons. Il y avait un choix à faire RG à l’assemblée ou au gouvernement, nous avons tranché.

Nous avons été consultés pour le choix du chef du gouvernement notre président a avancé le nom de deux ou trois personnes compétentes, le parti en face voit les choses autrement, nous allons dans les prochains jours participer à la formation d’un gouvernement où nous imprimerons notre ADN pour soulager la Tunisie qui souffre. Nous restons fidèles à nos engagements, notre parti va devenir le premier parti de ce pays. En quatre mois et sans moyens nous avons réussi à être les seconds en nombre de députés, notre président qui n’a pas été épargné a réuni plus d’un million de voix à l’élection présidentielle. Je lui sais gré d’avoir défendu nos valeurs et d’avoir maintenu sa cohésion. Nous avons été traînés dans la boue pendant la campagne, et aujourd’hui on essaye de nous faire porter le chapeau d’une alliance qui serait déshonorante, que nenni, nous sommes dans le respect de la démocratie, conscients de notre responsabilité et fiers de servir notre patrie.

J’inciterai mon parti à voter la confiance à M. Jomli si son gouvernement est fait de compétences. Si les équilibres sont respectés dans un esprit non partisan. La Tunisie a trop souffert, sa jeunesse a trop attendu et ses pauvres sont devenus plus pauvres et plus nombreux. Les nervis de tous les partis qui bombent le torse et font du chantage un moyen de négociation en seront pour leurs frais. Ils se trompent de pays et d’époque. Nous sommes désormais en démocratie, tenus de respecter nos adversaires et de parler avec eux.

Ce post n’engage que moi. Je l’écris en espérant que les réactions resteront respectueuses, je ne répondrai pas aux insultes qui sont devenues monnaie courante.  »

Pour mémoire, voilà ce qu’écrivait l’intermédiaire, grand analyste politique devant l’Eternel, il y a un an, jour pour jour, le 18 novembre 2018.

Comme dirait son nouveau maître à penser, Rached Ghannouchi, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.

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