Tunisie : des solutions scientifiques pour s’adapter à la sécheresse

Le taux de remplissage des barrages sur tout le territoire de la Tunisie a atteint 33% de leur capacité totale, mais cela n’occulte pas le problème du déficit hydrique dont souffre le pays.

C’est ce qu’a déclaré du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati, en marge d’un colloque organisé à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, mercredi 7 février 2024, à Tunis, en soulignant la faiblesse des réserves en eau en Tunisie, surtout que les températures, qui ont  atteint 50 degrés au cours de l’été dernier dans certaines régions en Tunisie, ont entraîné l’évaporation de 900 000 mètres cubes d’eau de surface par jour.

Le ministre a confirmé que la quantité d’eau actuellement disponible dans le pays est de 300 millions de mètres cubes, soit l’équivalent de la contenance d’un seul barrage, ce qui a poussé  les autorités à accorder davantage d’importance aux eaux usées traitées.

L’eau doit être exploitée avec parcimonie dans tous les domaines y compris dans l’agriculture, a déclaré le ministre de l’Agriculture, en rappelant que la Tunisie a atteint son  plus bas niveau historique de remplissage des barrages, à savoir 22%, au cours du mois de mars 2023.

Dans ce contexte de stress hydrique, Belati a appelé les chercheurs dans le domaine du changement climatique à trouver des solutions scientifiques pour s’adapter à la sécheresse et résister à ses effets négatifs, à l’instar de l’apparition et la multiplication du crabe bleu dans les eaux territoriales tunisiennes, au cours des dernières années. Après avoir représenté une menace pour la richesse halieutique du pays, cette espèce invasive est devenue un produit de la pêche très prisé par les marins, exporté et rapportant des devises fortes au pays.

I. B.

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