Benjamin Netanyahu enrage contre les étudiants américains pro-palestiniens

Panique à Tel Aviv. Le génocidaire Benjamin Netanyahu râle, enrage et le fait savoir. Le boucher de Gaza qui a passé une partie de son enfance, de sa jeunesse et de sa carrière professionnelle aux États-Unis et qui considère que le soutien américain à Israël est indispensable et vital ne supporte pas de voir une partie de la jeunesse américaine notamment dans les universités les plus prestigieuses qui incarne l’élite américaine de demain briser l’omerta qui entourait les crimes d’Israël. Lui et ses complices du génocide qu’ils perpètrent à Gaza sont vent debout contre la mobilisation de cette jeunesse américaine. (Illustration: les criminels de guerre israéliens croient pouvoir imposer à la jeunesse américaine ce qu’elle doit penser du conflit israélo-arabe).

Par Imed Bahri  

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé les manifestations de soutien à la Palestine dans les universités américaines notamment les plus prestigieuses les qualifiant d’antisémites. Il a déclaré dans un message vidéo publié sur la plateforme X: «L’antisémitisme sur les campus aux États-Unis nous rappelle ce qui s’est passé dans les universités allemandes dans les années 1930», avant d’ajouter que «le monde ne peut pas rester les bras croisés».

Pour le criminel de guerre israélien qui se croit sacré et qui croit qu’Israël l’est tout autant, toute critique à son endroit ou à l’endroit d’Israël relève de l’antisémitisme. Il croit que de cette manière, il va museler l’opinion mondiale.

Paroles de criminels de guerre  

Netanyahu qui se vante et fanfaronne avec l’idée de pouvoir manipuler les Américains comme il l’a déclaré et comme nous l’avons rapporté dans un précédent article voit qu’aujourd’hui les choses changent et que lui et Israël sont très contestés aux États-Unis surtout parmi la jeunesse en dépit du soutien indéfectible de l’administration Biden et de la puissance du lobby sioniste dans les cercles du pouvoir aux States. 

Un autre génocidaire notoire, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, connu pour son visage livide et son éternel chemise noire, a écrit sur son compte sur X: «Les manifestations qui ont lieu sur les campus universitaires américains sont non seulement antisémites, mais incitent également au terrorisme. À nos frères et sœurs juifs, nous sommes à vos côtés. Aux facultés universitaires et aux autorités américaines, écoutez leurs appels au Jihad. Agissez maintenant pour défendre la jeunesse juive.»

Quant au ministre fasciste de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, il a affirmé dans un message sur la même plateforme que «les Juifs de la diaspora souffrent actuellement d’une grave vague d’antisémitisme dans les communautés et les universités aux États-Unis, en Europe et dans le monde. J’ai demandé au chef de la police (Yaakov Shabtai) de formuler un plan d’assistance pour établir des forces de défense locales qui protégeraient les communautés et les institutions juives à l’étranger grâce à un soutien professionnel comprenant un plan de formation et en fournissant une réponse technologique aux opérations de sécurité.» Les «Forces de défense» dont il parle sont une force de sécurité armée limitée, courante en Israël, formée pour protéger les colonies. Elles sont conçues pour agir rapidement lors de la réponse initiale à un incident de sécurité jusqu’à l’arrivée de forces supplémentaires.

Les étudiants américains cassent l’omerta

Ces réactions montrent à quel point les manifestations pro-palestiniennes sur les campus des universités américaines notamment mes plus prestigieuses ulcèrent au plus haut point les responsables israéliens qui sont habitués à se comporter en voyous qui commettent les pires crimes et à ce que l’Occident les craint, les laisse faire et se mure dans une omerta lâche et insupportable.

Les étudiants américains ont cassé cette omerta et de ce fait rendent fous la clique génocidaire israélienne. 

Il faut rappeler que la mobilisation pro-palestinienne ne faiblit pas et prend une ampleur inédite dans les universités américaines à la suite d’arrestations massives d’étudiants qui établissent un campement en solidarité avec Gaza à l’Université de Columbia de New York.

Le 18 avril, ces étudiant ont entamé un sit-in dans le jardin du campus pour protester contre le génocide que perpètre Israël à Gaza, contre le soutien américain militaire et financier à Israël qui ne s’arrête pas mais aussi contre les investissements financiers continus de l’université dans des entreprises qui soutiennent l’occupation de la Palestine et le  génocide à Gaza.

Suite aux arrestations, les manifestations se sont étendues à d’autres grandes universités de la côte est des États-Unis comme Yale, le Massachusetts Institute of Technology à Boston et l’Université de Caroline du Nord mais également dans le sud du pays comme au Texas ou sur le côté ouest en Californie. C’est devenu une affaire nationale et même plus une affaire d’État comme nous l’avons expliqué dans l’article: «Génocide israélien: L’université de Columbia au cœur de la tempête»

Et depuis la situation n’a cessé de se tendre. Le président de la Chambre des représentants des États-Unis Mike Johnson a appelé la présidente de l’Université de Columbia Minouche Shafik à démissionner si elle ne parvient pas à arrêter les manifestations étudiantes pro-palestiniennes. Johnson qui reprend verbatim la propagande de Benjamin Netanyahu a qualifié ces manifestations de soutien à la Palestine sur le campus new-yorkais de «haineuses et d’antisémites».

Johnson, connu pour être un fervent sioniste et un soutien indéfectible de la droite israélienne, a également souligné la nécessité d’arrêter les étudiants qui refusent de mettre fin à la manifestation soulignant la nécessité pour le président Joe Biden d’utiliser son autorité pour mobiliser la Garde nationale si les manifestations sur le campus ne sont pas contrôlées.

Voilà comment le président de la Chambre basse du Congrès américain, plus haut responsable du pouvoir législatif considère qu’il faut agir quand des manifestations ne lui plaisent pas. La démocratie, les droits humains, les libertés d’expression et de manifestation avec lesquelles ils bassinent la terre entière et surtout le tiers monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ils les oublient complètement quand il s’agit de défendre l’entité artificielle sioniste.

Pour les responsables politiques comme Mike Johnson, la vie humaine palestinienne n’a aucune valeur et le génocide que perpètre Israël depuis pratiquement sept mois à Gaza peut se poursuivre. L’essentiel c’est qu’aucune critique à l’endroit d’Israël ne puisse s’exprimer quitte à demander à une présidente d’une université de faire le flic pour satisfaire Israël et le lobby sioniste ou bien de démissionner. Pitoyable «démocratie» américaine!

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