Tunisie | L’administration pénitentiaire dément les mauvais traitements en prison

Le porte-parole du Comité général des prisons et de la rééducation (CGPR), relevant du ministère de la Justice, Ramzi Kouki, a démenti ce qu’il a qualifié de «rumeurs» sur une éventuelle dégradation des conditions d’incarcération de certains détenus, affirmant que leur état de santé est «normal».

Dans une déclaration à l’agence officielle Tap citée par Mosaïque, vendredi 14 février 2025, Kouki a catégoriquement réfuté les accusations de mauvais traitement ou de négligence médicale à l’égard des détenus, assurant que leur prise en charge respecte les normes internationales, les dispositions légales et les principes des droits de l’Homme.

Le responsable a souligné que la santé des détenus est une priorité pour l’administration pénitentiaire, qui, selon lui, garantit un suivi médical quotidien, assuré par des personnels spécialisés, des médecins exerçant dans les établissements pénitentiaires et des équipes hospitalières publiques, selon les besoins de chaque détenu. Des consultations externes, des analyses et des examens médicaux sont,  également, dispensés, sans restriction, a-t-il assuré.

Kouki s’inscrit ainsi en faux contre les affirmations d’avocats et de proches de détenus politiques, acteurs de la société civile et journalistes selon lesquelles ces derniers subiraient de mauvais traitements, souffraient de gros problèmes de santé et ne recevaient pas les soins médicaux nécessités par leur état de santé.

I. B.

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