Mario Meo retrace la mémoire de la communauté italienne de Tunisie

Avec le livre C’era una volta la mia Tunisi” (Il était une fois dans mon Tunis) (BookSpring Edizioni), Mario Meo offre un témoignage intime de la vie de la communauté italienne en Tunisie au XXe siècle, mariant souvenirs personnels et réflexions historiques sur un phénomène migratoire peu connu mais significatif.

Né à Tunis dans une famille d’émigrés italiens, Meo retrace dans ce livre sa jeunesse dans la capitale tunisienne, décrivant son quotidien dans un contexte multiculturel et multireligieux.

Le livre raconte les expériences des différentes communautés présentes dans le pays du Maghreb, mettant en évidence les interactions entre différentes cultures, histoires et religions.

«Mon travail ne prétend pas être une étude scientifique sur l’émigration italienne en Tunisie, a déclaré l’auteur à l’agence Ansa, mais j’ai voulu apporter une contribution basée sur mon expérience personnelle directement vécue pendant ma jeunesse à Tunis, pour sensibiliser à un phénomène peu connu qui constitue une part significative du grand exode migratoire des Italiens au XVIIIe siècle à travers le monde.»

Au cours des XIXe et XXe siècles, la Tunisie accueille une importante communauté italienne, composée principalement de Siciliens et de Sardes.

Selon les données historiques, en 1926, les Italiens représentaient la plus grande communauté européenne du pays, avec près de 90 000 résidents. Cette présence a laissé une empreinte significative sur la société tunisienne, contribuant au développement de l’agriculture, de l’industrie et des infrastructures.

Meo souligne également l’importance des personnalités nées ou élevées en Tunisie, qui ont acquis une renommée internationale dans divers domaines : «L’émigration italienne vers le Maghreb et plus particulièrement vers la Tunisie a été riche en faits historiques et en personnages devenus célèbres, certains même au niveau international, comme Maurizio Valenzi, Nadia Gallico Spano, Antonio Corpora, Luca Ronconi, Romano Ledda, Claudia Cardinale, Paolo Comba, Nicola Pietrangeli et bien d’autres.»

Le livre de Meo représente une contribution précieuse à la mémoire collective, offrant un regard personnel sur un chapitre souvent négligé de l’histoire italo-tunisienne. Au fil de ses pages, le lecteur est invité à redécouvrir les racines communes et les liens culturels qui unissent l’Italie et la Tunisie.

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