Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a exprimé sa solidarité absolue avec l’ancien ministre Sair Taïeb tout en réclamant sa libération.
Dans un communiqué intitulé La paradoxale situation de Samir Taïeb « sans argent, tu restes au trou», le CRLDHT a pointé du doigt des dérives dans le système judiciaire tunisien estimant que l’affaire de l’Office des Tunisiens à l’Étranger (OTD) continue de révéler des paradoxes troublants.
« Dans l’affaire de l’OTD, tout le monde le sait : le dossier est vide et que l’expertise judiciaire l’a confirmé », lit-on dans le communiqué du CRLDHT, qui affirme que le principal mis en cause a été libéré… « uniquement parce qu’il a pu payer une somme astronomique ».
C’est là que réside le drame de la situation de l’ancien ministre de l’Agriculture qui reste en détention pour son incapacité à payer la somme demandée pour sa libération conditionnelle et a exigé la libération immédiate de Samir Taïeb et celle des autres détenus.
Pour le Comité, l’incarcération préventive se mue en une punition qui précède le jugement, et la liberté « devient un privilège réservé aux plus fortunés et a de ce fait dénoncé une justice à géométrie variable et politisée »
Et de conclure : « La justice ne doit pas devenir une rançon ».



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