Une table-ronde s’est tenue à Tunis, le jeudi 25 janvier 2018, sur «le dialogue public-privé : exemple de la coopération tuniso-suisse dans le domaine de la recherche clinique».
Cette table-ronde, organisée par l’ambassade de Suisse en Tunisie, en collaboration avec les sociétés pharmaceutiques suisses Datametrix AG, Novartis et Roche, a réuni des acteurs économiques tuniso-suisses qui ont débattu de l’importance du dialogue public-privé (DPP) et de l’innovation dans le domaine pharmaceutique, notamment les recherches cliniques en Tunisie.
L’expérience et les résultats obtenus dans le domaine de la recherche clinique ont été présentés et utilisés comme base de réflexion sur la pertinence d’une possible réplication d’un tel dialogue dans d’autres domaines.
Mené de 2014 à 2017 par le ministère de la Santé et l’industrie pharmaceutique avec l’appui de la Banque mondiale (BM), le DPP dans le domaine du médicament visait à réformer un secteur porteur de l’économie tunisienne et à améliorer les conditions-cadre permettant de favoriser son développement et renforcer sa compétitivité.
Le dialogue a notamment permis d’établir des projets de décrets visant à écourter les délais d’autorisation de mise sur le marché (AMM) et de simplifier les modalités de fixation du prix des médicaments importés.
Plusieurs entreprises suisses établies en Tunisie ont participé à ce dialogue et ont contribué à ses résultats en partageant leur expérience et leur expertise en termes d’innovations et de partenariat public-privé.
Modérée par Ahmed El Rhali, Ceo de l’entreprises suisse Datametrix AG, spécialisée en recherche clinique, analyse statistique et gestion de données, la table-ronde a permis un échange intéressant enrichi par la participation de quatre experts : Anis Klouz, directeur de la recherche médicale au ministère de la Santé, Dr Yosra Kerkeni, directeur médical au sein de l’entreprise suisse Roche en Tunisie, Nicolas Yuste, responsable des relations publiques à Novartis Suisse et Dr Kamel Iddir, consultant à la Banque mondiale (BM) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Source : communiqué.
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