Le déficit pluviométrique, dont souffre actuellement Tunisie, fait que c’est le pays méditerranéen le plus affecté par le réchauffement climatique, selon un article de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) du 4 mars 2020.
Bien que plusieurs initiatives aient été prises pour faire face à la situation, la Tunisie continue néanmoins d’être exposée essentiellement à l’érosion de ses côtes, l’insécurité de sa production agricole, la pollution de ses industries, et surtout au stress hydrique, comme vécu actuellement.
Réaliser l’ambition de réduire 43% de la production de CO2 et atteindre 30% d’énergies renouvelables d’ici 2030, nécessite des investissements lourds qui manquent encore à l’appel.
La réhabilitation des principales canalisations d’eau potable est plus que nécessaire, rapporte l’article, étant la cause majeure du gaspillage de cette précieuse ressource en ce moment critique de pénurie pluviométrique qui angoisse considérablement les agriculteurs. Et pour cause !
Quoiqu’entreprise par la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), cette réhabilitation doit être accompagnée d’une prise de conscience accrue des ménages en Tunisie dans leur mode de consommation de l’eau potable, d’où nécessité d’une campagne médiatique à outrance. Ce qui a été fait plutôt mollement et à des périodes espacées…
A. M.
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