La Tunisie sur pilote automatique

Depuis le vendredi 25 juillet dernier, une pause estivale s’est écrasée sur le gouvernement tunisien en vertu de l’article 80 de la Constitution. L’activation de ce texte de loi par le président Kais Saied a laissé perplexe une population assommée par la pandémie frappant actuellement au niveau mondial. Bombe à retardement ? Par Jean-Guillaume Lozato *

La Tunisie ne pourra pas s’en sortir sans des financements exceptionnels qui restent à trouver

Alors que ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un nouveau programme de financement sont au point mort, en raison de désaccords de fonds sur des engagements antérieurs non respectés, la Tunisie aura beaucoup de mal à sortir de la crise où elle s’enfonce un peu plus chaque jour sans les financements exceptionnels et salutaires promis par certains pays voisins et frères dont a parlé récemment le président Kaïs Saïed. Par Amine Ben Gamra *

Des partis refusent toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la Tunisie

Au lendemain de la visite d’une délégation américaine au Palais de Carthage conduite par l’adjoint du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jonathan Finer, des partis politiques ont exprimé leur refus de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de la Tunisie, tout en appelant au respect de la souveraineté du peuple tunisien

Aloui (Al-Karama) : «Je suis le premier à souhaiter que ce parlement aille au diable, mais…»

Abdellatif Aloui, élu de la coalition islamiste Al-Karama a publié ce samedi 14 août 2021, un post sur sa page Facebook, où il tire à boulets rouges sur le parlement en affirmant y avoir vu «la haine, l’hypocrisie, le mensonge, la trahison, la vulgarité et l’opportunisme»…. «Personnellement, je suis le premier à souhaiter que ce parlement aille au diable !», ajoute le député gelé, tout en estimant cependant que la suspension des activités de l’Assemblée n’est pas une solution.

error: Contenu protégé !!