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Tunis-Carthage n’est pas un «aéroport passoire»

Aéroport-de-Tunis-Carthage

Le syndicat de la police de l’aéroport Tunis-Carthage a démenti qu’une enquêtrice britannique a pu faire passer son arme dans son sac sans être inquiétée.

Anis Ouertani, secrétaire général du syndicat de la police de l’aéroport Tunis-Carthage, a démenti formellement cette information parue, hier, dans un article intitulé «Tunisie: Aéroport passoire», publié sur le site de ‘‘Jeune Afrique’’, et reprise par plusieurs médias.

«Chaque semaine, nous avons le droit à une intox et celle-ci est bien grosse et s’inscrit dans la campagne de dénigrement visant à perturber le travail de l’institution sécuritaire», a indiqué M. Ouertani. Et d’ajouter: «Faire passer une arme par un aéroport sans que des douaniers s’en aperçoivent, pensez-vous vraiment que cela est possible, et surtout à Tunis-Carthage, qui est l’un des aéroports les plus sécurisés au monde?».

Anis Ouertani a précisé que tout enquêteur étranger, qui débarque en Tunisie avec son arme de service, en informe les autorités et reçoit une autorisation spéciale de port d’arme pour la durée de la période de son séjour dans le pays.

‘‘Jeune Afrique’’, qui ne cite aucune source britannique, affirme que cette bien mystérieuse «enquêtrice britannique» a remarqué cette défaillance et en a parlé à sa hiérarchie. Ce qui a amené la Grande-Bretagne à appeler ses ressortissants à quitter immédiatement la Tunisie.

Rappelons qu’une rumeur similaire avait été diffusée au lendemain de l’attentat de Sousse, le 26 juin dernier, et a été catégoriquement démentie par les autorités britanniques.

‘‘Jeune Afrique’’ colporteur de rumeurs?! On aura tout vu et entendu…

Y. N.

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