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Dans la «république» de Bensedrine, Makhlouf est persona non grata

Ben Sedrine- Makhlouf- IDV

Zouheir Makhlouf, vice-président de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), a été empêché, aujourd’hui, d’accéder au siège de l’Instance.

La justice a tranché, lundi dernier, en faveur de Zouheir Makhlouf, et ordonné l’annulation de sa suspension de l’IDV, décrétée par décision unilatérale, le 21 décembre 2015, par la despotique présidente de cette instance, Sihem Bensedrine.

Le vice-président de l’IVD, qui s’est vu empêché, aujourd’hui, d’accéder au local de l’Instance, a indiqué, sur sa page Facebook, que le gardien lui a précisé que c’est Mme Bensedrine qui avait donné cet «ordre».

«J’ai montré au gardien le jugement en ma faveur et lui ai rappelé que je suis le vice-président de l’IVD. Je suis entré et j’ai été surpris de constater que les serrures de mon bureau ont été changées», a-t-il noté.

Le vice-président de l’IVD avait travaillé normalement dans son bureau pendant 3 jours, du jeudi au samedi derniers, mais c’était en l’absence de Mme Bensedrine, en voyage en Autriche. A son retour, celle-ci a dicté «sa» loi.

Zouheir Makhlouf accuse Sihem Bensedrine d’avoir utilisé les moyens forts pour l’empêcher de reprendre ses activités et la tient pour responsable de ce refus d’appliquer une décision de justice.

Le crime de Zouheir Makhlouf, qui lui vaut le courroux et la vengeance de Mme Bensedrine, c’est d’avoir  «osé» critiquer, dans une lettre au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), la gestion autoritaire et personnelle de Sihem Bensedrine, qui est, du reste, un secret de polichinelle.

Le tribunal administratif a donné raison à M. Makhlouf, mais le conseil de l’IVD, tenu d’une main de fer par Mme Bensedrine, n’a pas voulu le réintégrer et a décidé de le renvoyer de nouveau devant le conseil de discipline.

Y. N.

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