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Présidentielle : Slim Riahi ne participera pas au débat télévisé de ce soir, il fait appel à la justice

En fuite en France depuis janvier 2019, le candidat à la présidentielle, Slim Riahi, avait demandé de participer, à distance, au 3e débat télévisé, prévu ce soir, lundi 9 septembre 2019 sur Watania 1. Sa demande a été rejetée et il a saisi la justice.

Dans un communiqué publié cet après-midi, Slim Riahi, a déploré son exclusion du débat « La route vers Carthage », où il devait participer ce soir avec 7 autres candidats au 1er tour de la présidentielle anticipée, prévu dimanche prochain, 15 septembre, en assurant qu’il avait promis de mettre en place la technologie nécessaire pour lui permettre de prendre part au débat à distance.

«Le refus instaure une inégalité de traitement entre les candidats et les raisons formulées ne sont pas convaincantes», a-t-il déploré. L’homme d’affaires a assuré avoir dans un premier temps pensé à interagir, au cours du débat, via une vidéo en direct sur sa page Facebook, qui serait reprise par des médias, mais il a finalement abandonné cette idée, préférant, en concertation avec ses avocats, saisir la justice.

Rappelons qu’un mandat de dépôt a été émis, en mars dernier, à l’encontre de Slim Riahi, dans une affaire de corruption. S’il rentre en Tunisie, il se fera interpeller à l’aéroport.

Le 4 septembre dernier, un entretien de M. Riahi, réalisé par Sami Fehri, a été diffusé sur El-Hiwar Ettounsi. Il a valu à la chaîne privée une amende de 50.000 dinars tunisien, car qualifié de publicité politique et jugé comme contraire à la déontologie du métier.

En effet le candidat à la présidentielle avait profité de cette rencontre médiatique pour régler ses comptes avec Youssef Chahed, lui même candidat à ce scrutin et pour accuser la justice d’examiner les dossiers à la demande de ce dernier.

Ce qui a poussé l’Association des magistrats tunisiens (AMT) à ouvrir une enquête sur ces allégations, jugées dangereuses,car mettant en doute l’indépendance et l’intégrité des magistrats.

Y. N.

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