20 Avr 2020 | 11:35 A LA UNE, POLITIQUE, TRIBUNE, Tunisie
Face au dénigrement redondant du droit de Djerba à un traitement égalitaire, à la politique discriminatoire de deux poids deux mesures dont l’île est victime, prônée parfois sans gêne par certains acteurs du gouvernorat de Medenine, l’heure n’est-elle pas à la remise en cause de cette dépendance institutionnelle et administrative, fort accablante et lourdement pénalisante pour Djerba et sa population cosmopolite ?
Par Naceur Bouabid *
La scène révoltante de ces dizaines de pseudo médecins, infirmières et infirmiers rassemblés devant la porte du CHU de Médenine, a ressuscité le souvenir non moins douloureux de la sempiternelle crise des déchets vécue par le tout Djerba depuis 2013.
À l’époque, des énergumènes d’une autre trempe, issus vraisemblablement du même moule, faisaient obstruction, des semaines durant, aux engins de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged) pour leur interdire l’accès à la décharge contrôlée de Bouhamed.
Cette décharge est régionale et toutes les délégations du gouvernorat en ont droit à l’exploitation, hormis celles de Djerba, sous prétexte qu’elle en dispose d’une à Guellala, alors sévèrement endommagée et hors d’état d’usage depuis les événements sanglants du 6 octobre 2013. Il n’était question que d’un recours provisoire pour débarrasser les rues, les quartiers, la campagne de l’île des ordures amoncelées et soulager une île sinistrée et une population meurtrie.
Ils faisaient la sourde oreille, insensibles aux supplications de beaucoup de représentants de la société civile de l’île, et prenaient goût, en revanche, à crier haut et fort, cyniquement, effrontément et sans scrupules «Dégage déchets Djerba ! Gardez-les chez vous !».
Aujourd’hui encore, dans cette même contrée, l’inhumanité est de nouveau au rendez-vous, la bassesse et la médiocrité humaines sont on ne peut manifestes. Au lieu d’assister un malade en détresse, présentés jusqu’à chez eux, sous leurs yeux aveuglés par la rancune, ce personnel médical et paramédical de la dernière heure, indigne du noble statut qu’ils prétendent porter, ont préféré mobiliser leurs efforts, dans une promiscuité incompatible avec l’urgence du moment, pour faire obstruction à l’ambulance portant le malade et lui interdire l’accès à l’hôpital. Et de nouveau, surgit la formule usée et désuète, criée avec la même véhémence, la même rancœur «Dégage Corona ! Gardez vos malades chez vous !».
Pourquoi autant d’aversion, de rage, de haine ? Pourquoi, chaque fois que Djerba est dans un besoin pressant de la solidarité de la région à laquelle administrativement elle appartient, dans un moment critique de détresse, ne récolte-t-elle que négligence, que rejet et malédiction ? Est-elle vouée à subir ingratement ce sort réducteur, dans une région qui lui est constamment hostile, semée d’embûches de toutes sortes, et qui ne lui voue que dénigrement et rejet?
Ici, paradoxalement, à ce même moment, des concitoyens rapatriés dans la nécessité d’être placés en quarantaine sanitaire ont été orientés vers Djerba qui les a accueillis sans discernement d’appartenance ou d’une quelconque autre considération mesquine. D’autres sont en phase de l’être. Les pouvoirs publics locaux et la société civile se démènent tous azimuts pour les assister, avec dévouement et sens du devoir, et leur apporter le soutien et le réconfort à la mesure des moyens en possession.
Fidèle à sa vocation millénaire d’île accueillante, féconde de générosité, tolérante à souhait, son cosmopolitisme ambiant en apporte la preuve, Djerba n’a jamais dérogé à cette règle d’or, ni trahi cette vocation. Sa population demeure attachée à ces principes de vie et de conduite, respectueux des valeurs et des devoirs de citoyenneté, sans populisme, sans fanfaronnade, et dans la discrétion.
Face à ce dénigrement redondant du droit de Djerba à un traitement égalitaire, à ce favoritisme exacerbant pratiqué depuis belle lurette au profit des autres délégations au détriment de celles de Djerba, à cette politique discriminatoire de deux poids deux mesures devenue désormais coutumière, prônée parfois sans gêne par certains acteurs régionaux, l’heure n’est-elle pas à la remise en cause de cette dépendance institutionnelle et administrative fort accablante et lourdement pénalisante pour Djerba et sa population cosmopolite ?
Une réflexion rationnelle, objective et réaliste devrait être décidée et menée pour revoir le système de fonctionnement administratif et institutionnel qui n’est plus pour convenir, qui n’est plus pour être adapté à Djerba et aux contraintes que son insularité exige. Son statut d’île fait d’elle, comme de toutes les autres îles, une entité géographique spécifique devant faire l’objet de traitements spécifiques, sans commune mesure avec les territoires continentaux.
Attribuer davantage d’autonomie institutionnelle et administrative à Djerba ne pourra qu’assurer une meilleure gestion de son territoire, de ses ressources, de ses écosystèmes, de sa biodiversité, dans un souci majeur de développement durable. En aucun cas, une telle requête ne pourra et ne devra être interprétée comme une entorse à l’ordre établi dans le pays.
Il suffit de voir ce qui se passe ailleurs, dans d’autres pays pionniers en matière de décentralisation et de gouvernance locale, à l’instar de l’Italie, la France, le Portugal, l’Espagne ou encore le Danemark, qui ont reconnu, constitutionnellement, les spécificités de leurs îles respectives qu’ils ont dotés d’un statut spécifique leur conférant une autonomie de décision et de gestion de leurs territoires.
* Acteur de la société civile et ancien président de l’Association de sauvegarde de l’île de Djerba.
Bravo Monsieur,
J’ajouterai même, les difficultés que rencontre les administrateurs de l’île, avocats et autres obligés de faire les km pour se rendre au tribunal de Médenine pour plaidés des affaires qui se joues pour la grande majorité à djerba et les acteurs de la vie économique qui sont également à grandes majorités de djerba.
Djerba et le poumon économique et social de tout la région et plus. C’est à djerba que les institutions doivent être si on cherche vraiment l’efficacité et l’efficience dans notre pays. Djerba doit être le moteurs de la région, et non pas la vache à lait. Si au moins ils en fessait bonne usage de tout se “lait”.
Bravo pour cet article.
Cela devrait être fait depuis longtemps à bon entendeur c’est surtout Ajim qui a subit le plus gros préjudice
C’est la vérité . Je demande aux autorités de faire une enquête sur les dérapages administratifs et le comportement abusif de l’administration à Medenine et je cite à titre d’exemple la délégation régionale de l’éducation qui fait des affectations ( surveillants, directeurs, enseignants..) sans la moindre transparence . Les demandes des djerbiens n’ont aucune chance d’être étudiées . Il y a même des demandeurs qui sont refoulés a l’entrée de la délégation. Alors que de l’autre côté , on incite les autres demandeurs de Ben Guerdene essentiellementà justifier leurs demandes avec des données fausses agréées par des personnalités de la région ( avec tous mes respects aux habitants de Ben Guerdene. Rien à voir avec le régionalisme ,loin s’en faut. Mais quand il y a abus, il faut les signaler, et punir les corrompus hors- la- loi sinon, ça va dégénérer un jour. Et le problème des hôpitaux de Medenine et djerba est la goutte qui a fait déborder le vase. Si on veut vraiment sauver la région , il faut la faire cette enquête et dans la transparence totale .
J approuve sur toute la ligne….L ile de Djerba doit devenir un exemple vivant d une decentralisation et de gouvernance locale exemplaire…et laisser les residents de Djerba decider en toute independance de l avenir de l ile des lotophages..un avenir succeptible de transformer l Ile en un centre touristique de premiere importance ou le set jet mondial y trouverait refuge toute l annee..j appelle Rene Trabelsi a se porter candidat pour occuper le poste de Maire et gouverneur de Djerba…
Oui je pensais justement à lui qui aime Djerba, peut-être pourrais t il agir ??
On l’espère vivement..
Bravo 👌
bien dit, vous dites tout haut ce que tout le monde pense tout bas, il est temps que les choses bougent, et cest bien qu une voix se leve et denonce le mepris
vis-a-avis de notre ile il est temps quelle soit traite d egale a egale, qu elle arrete detre jalouse pour son succes, son sosmopolotisme, son pragmatisme et quelle prenne la place quelle merite et qui lui revient grace a lesprit de sa population de leur courage, creativite et leur devouement.
il faut aller vers une vraie decentralisation, pour augmenter la capacite du service offerte au citoyen, et laisser les decisions locales entre les mains des locaux.
C’est une urgence que d’ériger l ile en gouvernorat et la doter de tous les attributs de l’autonomie administrative dans tous les domaines. L es djerbiens ont suffisamment supporté l’ injustice qui leur a été faite depuis l’indépendance suite aux dissensions politiques d’alors .je souscris à ces demandes et les exige au nom de la justice. La population de l’ile depasse les 140 000 personnes hors la population touristique .D’autres gouvernorats n’ ont pas cette consacration humaine
Bravo pour tous 💪💪💪
Solidarité #Djerba-Gov-25
Il y a d’abord un mot très malheureux utilisé dans cet article, c’est celui de »cosmopolite », qui en d’autres époques et en d’autres lieux a désigné les juifs à la vindicte populaire en tant qu’étrangers. Or ils demeurent il faut le rappeler, d’authentiques habitants du pays, au même tire que les musulmans de type Ibadite parlant le berbère , tout comme ceux de l’Oued Mzab en Algérie. Faire l’apologie de René Trabelsi ne doit pas le faire oublier.Par ailleurs, l’attitude des médecins de l’hôpital de Médenine était contraire à toutes les règles de la déontologie médicale, pour peu qu’elle n’eût pas mis en danger la vie du malade. Il faudrait néanmoins en connaître la raison. Mais elle fut tout à fait inhabituelle pour ne pas soulever de questions. Et la raison la plus plausible c’est certainement l’absence de moyens de protection adéquats à l’exercice de leur métier soit par manque de matériel, soit du fait de la décision de l’administration de l’hôpital de ne pas le distribuer comme cela s’est passé dans d’autres hôpitaux.Par ailleurs il demeure nécessaire de savoir pourquoi les médecins de l’hôpital de Jerba ont envoyé le malade à Médenine sans en référer à leurs collègues.Mais en faire une preuve de discrimination régionaliste est à tout le moins inadéquat. Pour ce qui est de la fameuse décharge, abstraction faite du caractère touristique de l’île, il est tout à fait compréhensible que les Jerbiens ne veuillent pas recevoir chez eux les déchets des autres, et s’estiment brimés de devoir le faire, comme d’autres l’auraient été. Mais avant de porter un jugement hâtif sur la question, il faut aussi reconnaître que l’infrastructure hôtelière développée de l’île, ainsi que l’aéroport international, constituent la preuve du volume important d’investissements dont elle a bénéficié depuis l’indépendance par rapport à d’autres gouvernorats, au point de demeurer tributaire de Médenine et de Gabès sur les plans hydrique et énergétique. L’un des problèmes actuels de Jerba tient plutôt à sa »diaspora » musulmane , qui ayant fait fortune ailleurs, par son labeur, son sérieux, et sa solidarité,refuse pour des raisons non eclaircies, d’investir chez elle. Et à l’heure où la guerre en Libye fait rage à quelques kilomètres de la frontière tunisienne, la création sur l’île d’un particularisme de type Irlandais , Corse, ou Sud Moluquois, ne s’impose certainement pas .
Juste une petite précision à votre commentaire.
Contrairement à votre affirmation, les djerbiens, qui soit de l’étranger ou de Tunisie, investissent énormément dans leurs île ! Djerba n’a que très peux bénéficier des investissements de l’état contrairement à sousse ou monastir hammamet par exemple. 60% des infrastructures hôtelières de l’île appartiennent à des djerbiens ! Une exception en Tunisie ! Le reste a des groupes privés souvent étrangers!
Pour ce qui est de l’aéroport international, sont investissement demeure très rentable pour la Tunisie quant ont sait que 40% des recettes touristiques du pays sorte de djerba ! Sans compter les emplois que djerba procure à toute la région! Les medeniniens les premiers. Depuis des décennies ils vivent de la construction sur l’île, du travail de domestiques chez les djerbiens ect.. les tunisiens seront toujours la bienvenue les leurs compatriotes djerbiens ca je peux te le garantir, le djerbien est objectif et pas rancunier.
C’est peut être pour cela que ça place devrais être celui de leader économique dans la région plus que d’être le subalterne de ceux qui n’ont pas pu apporter autres choses que la corruption dans la régions.
Tout à fait d’accord avec votre commentaire.
Ce qu’on va accorder à Djerba demain.D’autres villes ou districts le réclameront au nom de la décentralisation ou autonomie administrative.
Par contre le refus du personnel soignant de Mednine d’accepter un malade me rend perplexe et sont coupable de trahir leur déontologie de secourir et soulager une personne malade
Merci d’avoir remis les pendules à l’heure !!!
Mitterand a dit un jour : « On ne gagne pas la liberté par procuration ». Dite vous bien qu’au niveau du pouvoir central, personne ne donnera à Djerba une quelque « autonomie administrative » que ce soit, car l’île est une « vache à lait » en devises de part sa vocation touristique et le pouvoir central veut avoir la main mise sur cette manne.
Alors, si à ce jour, Djerba n’a pas d’autonomie administrative, c’est bien principalement pour cette raison et pas une autre.
Alors, personnellement j’irai plus loin, Djerba devrait, tout comme Hong Kong, Jersey, Gibraltar ou toute autre zône franche similaire, devenir une « zone économique spéciale », autonome administrativement bien entendu (et même politiquement) où tout investisseur aurait droit à des exonérations substantielles sur les revenus générés par des investissements dans l’île ( dans un tourisme « intelligent », dans l’acquaculture comme celà existe déjjà dans le Djorf, dans l’ Energie propre, marine, eolienne ou solaire, dans l’agriculture bio sous serre, etc..)
Elle peut même devenir une place financière importante, si, en toute transparence, honnêteté et sérieux, des avantages fiscaux seraient accordés sur profits générés par des banques et institutions financières qui s’y installeraient, tout comme les places financières précitées l’ont été et le sont encore en proposant un « havre de paix » financier dans des zones géographiques tourmenté par les conflits.
AGATACRIZTIZ, tant mieux si Jerba devient un pôle des nouvelles technologies des énergies renouvelables , ou même un paradis fiscal ; vous avez cité Hong Kong, Gibraltar, et Jersey. Vous auriez pu ajouter Singapour. En réalité pour Hong Kong est la plaque tournante commerciale et financière de la Chine pour des raisons qui tiennent à l’histoire; Gibraltar est la porte d’entrée maritime de la méditerranée ; Jersey se trouve à l’entrée de la Mer du Nord, et Singapour sur le détroit de Malacca contrôle le commerce maritime de l’extrême orient et constitue la fenêtre commerciale et financière de l’Indonésie sur le monde. Sans vouloir manquer de respect à quiconque, ni l’histoire ni la géographie ne permettraient à Jerba , qui ne dispose pas d’un port en eaux profondes et ne se situe pas sur les voies maritimes internationales , de jouer un rôle de plate forme financière ou commerciale internationale, ne serait ce que comparable à l’île de Malte.
Bravo . Il faut faire de Djerba un concurrent de Malte .
Quoi de plus légitime et logique?! Une île qui joue en rôle déterminant dans l’économie du pays même dans les périodes les plus critiques, un patrimoine historique reconnu à l’échelle internationale, qui ne cesse d’être victime d’un manque de reconnaissance et de considération de la part du pouvoir, chose inadmissible ! Il est temps de revoir le statut de ce trésor de la méditerranée et lui donner ses droits car il n’a fait que remplir ses devoirs depuis des décennies et a toujours répondu présent à chaque fois que le pays en avait besoin!!!
Bonsoir
Concernant la Tribunal Tunisienne , pourquoi cette opacité sur les phénomènes a normaux dû à l’extrémisme de l’État Tunisienne , certes le people est affamé , les maladies sont développés ,les scientifiques sont violes et assassinés .
Prenons l’exemple de la gouvernaurat de Kairouan : ils ont prit Dayech comme Dieu , ils ont violé ceux qui déclarent à la crimes dangereuses et le terrorisme trafiqué d’arme,drogues…’
Pitié de cette génération affamé .
Vous avez prie d’Israël que la trahison . les chiens de l’OMG ,la trafique de cocaïne …
Le stoque de nourritures et de médicament est dans une situation catastrophique , le prix d’un masque est augmenté dix Foix .
Hhh et le savoir est perdu vert le destin de Jésus violé par les vieux des assassins ..
Puisque vous acceptez de travailler avec les ancien criminelles de tortures et les membres d’Al Kayda , vous allez voir les catastrophes chaque jours et vous allez manger les chères sans cesse .
Et comme vous avez oublié que ‘ La Adl assess al imran’et ça fait lengtemp vous allez accélérer le cycle de l’autodestruction …
Bien dit si Naceur …, il faut continuer d’agir pour arriver a developper notre île .,, merci
La loi numéro 119 de code législatives , ils n’ont pas appliqué cette loi ,ainsi qu’ils ont triché nos partenaire ,et ils sautent vers les bras de la Chine qui ne rend aucun pitié vers les ….Réveillez vous il est tard de recycler le peuple ….
C’est une simple question de bon sens devant une situation préjudiciable à tous et qui ne fera qu’empirer.
Il est certain que son insularité bien gérée, Djerba pourrait apporter beaucoup en en termes de développement et d’emplois pour l’ensemble du Pays
Bravo Si Naceur
N’oublions pas que ce dénigrement est le fruit de la haine que portait Bourguiba envers son camarade Ben Youssef. L’ancien président portera dès lors une méfiance permanente envers Djerba et ses habitants. Mais depuis de l’eau a coulé sous les ponts et il est aberrant de voir cette île riche ne pas avoir plus d’autonomie et dans le même temps voir Médenine, cette petite ville sans richesse être la capitale d’un gouvernorat et bénéficier des structures associées comme un CHU…
tout le monde a bien parlé et tous avec la meme serveur pour djerba .Helas rien ne changera.car c’est comme ca en tunisie.
Bravo Naceur, j’aprouve et j’adhere complètement.
N’oublions surtout pas que Djerba a toujours été négligée, oubliée, sacrifiée et lâchée par les gouvernements successifs, par ses enfants, ses amoureux et nous tous.
Malgré la souffrance, Djerba a continué à être généreuse, clémente et aimante.
Nous avons fermé les yeux et les oreilles, nous avons accepté l’inacceptable depuis belle lurette jusqu’à la crise des ordures, la pandémie etc……
Aujourd’hui, une lueur d’espoir est entrain de voir le jour. Cette initiative citoyenne, ce sursaut d’un grand nombre de Djerbiens, habitants de l’île et amoureux de ce bout de terre si précieux.
Ces injustices successives ont réveillé en nous les citoyens responsables conscients et refusant les erreurs subies à travers les siècles.
Partant des expériences vécues, seule l’action citoyenne pourra par des porteurs d’initiatives engagés, mettre en marche la machine et réclamer haut et fort notre besoin vital de voir notre Île se métamorphoser et changer de statut.
Cette initiatives citoyenne doit être encrée sur le terrain et doit être l’expression d’une émancipation de communauté locale qui prend en charge son avenir au plus près des besoins des habitants.
Nous et nous seuls, pouvons concourir à la défense de nos biens communs et défendre nos intérêts communs.
Notre appartenance, nos souvenirs, le souvenir de nos aïeux, notre amour pour ce bout de terre ancestral nous rassemblent tous.
Djerbiens, habitants de Djerba et amoureux de Djerba tout simplement devons revoir nos comportements, notre façon de vivre et contribuer à préserver notre bien commun.
Quand on veut on peut!
Winston Churchill a dit : « le succès n’est pas final l’échec n’est pas fatal c’est le courage de continuer qui compte ».
Alors nous savons tous ce qui nous reste à faire. Travailler et travailler pour atteindre notre objectif. جربة ولاية
Dalel Jemni
Aprés avoir lu le texte de l’article et tous les commentaires, je réalise qu’à aucun moment il n’y a de questionnement sur la part de résponsabilité des élus locaux et de la population djerbienne sur l’état actuel de l’île.
Une prise de conscience serait déja nécessaire pour une autocritique face à ses propres erreurs et lacunes avant même d’accuser autruit de tous les maux.
Bref, je trouve que cette île a tout à gagner si chaqu’un de ses citoyens s’engage à assumer d’abord ses propres résponsabilités civiques, sociales et environnementales au lieu de comme toujours se plaindre.
Les premiers à en donner l’éxemple devraient être ces djerbiens sans scrupules qui durant des décennies n’ont eu de cesse de piller, voler, détourner les biens matériels et financiers en éxploitant impunément la main-d’oeuvre bon marché ainci que de détruire le patrimoine de la faune et la flore à des fins spéculatives pour leur propre interêt faisant fi de l’utilité publique de ces richesses.
À bon entendeur, salut !!!!
Cher Monsieur,
Je tiens à vous féliciter pour ce plaidoyer. Vos mots sont justes et éclairés. Votre attachement aux valeurs humanistes de Djerba me touchent.
Nous devons effectivement lutter pour que Djerba ait son autonomie sans renier ce que nous sommes.
Bravo !
Monsieur anonyme ZBHL,
vous avez raison, l’autocritique est toujours nécessaire mais cela ne justifie pas ce qui s’est passé. Djerba doit prendre son autonomie.
Après tout, en quoi cela pourrait vous déranger !
A bon entendeur, salut !!!!
Bravo Nacer
Ça finira par payer et Djerba aura la place qu’elle mérite au sein de notre chère Tunisie , je sait pas quand est-ce qu’il vont ouvrir les yeux et comprendre que nous avons un bijoux !!!!! Incroyable
Merci Si Nacer pour ce bel article très sincère et juste! Bravo!
il n’y’a qu’a voir sur les réseaux sociaux les très nombreuses réactions et tous les commentaires des Djerbiens et non Djerbiens qui connaissent l’histoire de Djerba. Tout le monde réfute et vit mal cette injustice trainée sur des décennies envers cette ile qu’on ne cesse d’exploiter et de détruire son environnement, sans qu’on lui rendre aucun service et sans qu’on ne fasse quoique que ce soit pour améliorer la situation!
Cela doit absolument cesser le plus rapidement possible!!
Il est impératif maintenant de dépasser le stade du constat et des condamnations. Il faut agir. Il faudrait concentrer les efforts de tout le monde et constituer un collectif qui élabore un dossier complet sur la situation environnementale, sociale, infrastructurelle et économique de l’ile. Préparer une pétition, la faire signer par les différentes associations de la société civile, les autorités administratives de l’ile telles que municipalités, délégations,…. également les hommes d’affaires et les personnalités influentes et porter la requête directement au gouvernement actuellement en place et exiger sa réaction.
Un grand hommage et un grand merci à toutes ces associations et personnalités qui ne cessent d’ouvrer dans ce sens depuis des années!
Justice sera rendue un jour avec la persévérance incha Allah.
IDEM A KERKENNAH
Puisque la Tunisie ne veut pas reconnaître Djerba, que Djerba ne reconnaisse pas la Tunisie : Lorsque la saison touristique reprendra, au lieu d’engager des insulaire, que les hôtels fassent appel à de la main d’oeuvre autre que tunisienne.
Continuez
Si légitime soit-il votre argumentaire, ceci risque de faire des émules : Iles Kerkennah, La Galite, …