Les députés du Parti destourien libre (PDL) ont décidé, ce matin du mardi 14 juillet 2020, d’occuper l’espace réservé au président et aux vice-présidents de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) dans le cadre des protestations relatives à l’affaire Seifeddine Makhlouf, qui avait tenté, vendredi passé, de faire entrer, au parlement, une personne fichée S17. Et y est parvenu avec la complicité du président de l’Assemblée.
Cela a obligé Samira Chaouachi, vice-présidente de l’assemblée, à diriger l’ouverture de la plénière d’aujourd’hui depuis les sièges consacrés au bureau des commissions parlementaires, alors que les élus du PDL continuaient à lever des pancartes qui dénoncent «le terrorisme» à l’ARP.
La députée de Qalb Tounes a finalement levé la session, annonçant qu’elle sera poursuivie après une demi-heure. Le temps de permettre à Abir Moussi et à sa troupe de se calmer. Ce qui n’est pas garanti, car sur la page facebook officielle du parti, on parle du «sit-in du 14 juillet».
Notons que ce n’est pas la première fois que les députés du PDL recourent à cette méthode pour protester. En décembre 2019, ils l’avaient également fait pour exiger des excuses d’Ennahdha et de la présidence de l’Assemblée, suite aux propos jugés injurieux de la député nahdhaouie, Jamila Ksiksi, à l’encontre de Abir Moussi. Ambiance…
C. B. Y.
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