26 Juil 2020 | 8:58 A LA UNE, POLITIQUE, Tunisie
Jamais, de mémoire de journaliste, l’annonce de la désignation d’un chef de gouvernement n’a suscité une telle satisfaction voire une telle joie parmi les Tunisiens et les Tunisiennes, toutes catégories sociales confondues, que celle faite, hier soir, samedi 25 juillet 2020, de Hichem Mechichi.
Par Ridha Kéfi
Le président de la république Kaïs Saïed, qui a finalement tranché au profit du ministre de l’Intérieur en poste, jouait gros et était attendu au tournant, d’abord par les partis qui, dans une sorte d’accord tacite, ont tenté de limiter son choix à deux représentants de la nomenclature politico-affairiste, en la personne de Fadhel Abdelkefi et Khayam Turki, au prétexte que le pays a besoin d’un chef de gouvernement ayant un profil d’économiste et de financier, comme si la crise où se morfond le pays depuis 2011 n’est pas l’«œuvre» de chefs de gouvernement ayant, pour la plupart, ce profil là.
M. Saïed était aussi attendu au tournant par une majorité de Tunisiens et de Tunisiennes, y compris ses propres électeurs, notamment les jeunes diplômés des régions intérieures au chômage, marginalisés par un système de prébendes dominé depuis des lustres par des rentiers à vie, croyant le pays éternellement offert à leur soif de privilèges et de pouvoirs.
Ces rentiers qui se sont mis au service d’une partitocratie arrogante, la finançant en sous-main et en attendant les servitudes habituelles : lois taillées sur mesure, nominations des copains et des coquins à la tête des institutions publiques, largesses fiscales, etc., ont mis la pression sur le chef de l’Etat, par partis et médias interposés, pour l’obliger à placer, comme d’habitude, l’un de leurs hommes à la tête du gouvernement, chasse-gardée d’une sorte de nomenclature qui ne dit pas son nom et qui croit pouvoir continuer à gérer le pays comme une ferme familiale, feignant d’oublier que ce pays a profondément changé depuis 2011 et refusant de tirer la leçon de l’élection de Kaïs Saïed, électron libre sans attaches partisanes ou régionales, qui plus est par un score de près de 73%, plus élevé que le total de ceux des plus importants partis aux législatives.
Le président de la république, homme de droit, intègre et de grande rectitude morale, savait sa marge de manœuvre étroite, mais il a agi en homme libre, insensible aux privilèges, résistant aux pressions et imperméable aux marchandages habituels. Aussi a-t-il préféré ne céder à aucune sirène et n’écouter que la voix de son cœur et de sa raison. Il faut dire que les partis politiques lui ont facilité la tâche, car ils ont perdu toute crédibilité aux yeux de leurs propres électeurs, offrant quotidiennement le spectacle écœurant de leurs querelles mesquines, de leurs guéguerres de leadership et de leurs alignements sur les intérêts des groupes d’influence, à l’intérieur et à l’extérieur.
Solitaire mais pas esseulé, cultivant l’indépendance comme un sacerdoce, n’acceptant pour seule contrainte que la loi, même s’il lui arrive souvent de regretter les incohérences et les limites de celle-ci, Kaïs Saïed est, sept mois après son investiture, en tête des sondages d’opinion, coureur de fond à la foulée franche et déterminée, très loin devant la meute des poursuivants. Cela a du sans doute peser beaucoup dans sa décision de snober les partis et leurs candidats. La suite on la connaît…
Pour la première fois depuis l’indépendance de la Tunisie, le chef du gouvernement désigné n’est pas originaire des régions du Sahel et de Tunis, mais des montagnes du nord-ouest, l’une des régions les plus pauvres du pays : Bousalem, gouvernorat de Jendouba.
Issu d’une famille de la classe moyenne sinon modeste, ayant fait ses études dans les écoles de la république, diplômé de l’Ecole nationale d’administration, Hichem Mechichi a fait toute sa carrière dans l’administration publique, loin des lobbys, loin des partis, loin des coteries habituelles. Cela nous change un peu du profil auquel on s’est habitués depuis quelque temps, celui de l’ingénieur franco-tunisien, ayant fait ses études dans les grandes écoles de l’Hexagone, habitant Carthage ou La Marsa, et qui a longtemps travaillé pour des groupes privés.
Ne devant rien à personne, et tout à son abnégation dans l’effort, à sa droiture et à son humilité, il y a peu de risque de voir Hichem Mechichi impliqué dans une affaire de conflit d’intérêts comme celle ayant coûté la démission de celui à qui il devra succéder, Elyes Fakhfakh. Et cela a sans doute aussi pesé dans le choix de Kaïs Saïed, qui, on l’imagine, s’en veut d’avoir écouté certains partis en désignant, la fois précédente, pour le Palais de la Kasbah, cet ingénieur… franco-tunisien ayant fait tout son parcours dans le privé.
Un autre élément a aussi beaucoup compté dans le choix de Kaïs Saïed : la pression de l’opinion publique pèse désormais sur les partis politiques, à commencer par le premier d’entre eux, Ennahdha. Les partis, et Ennahdha en tête, sont les principaux responsables de la crise sévissant dans le pays depuis 2011. C’est eux qui, jusque-là, ont gouverné avec les résultats catastrophiques que l’on sait. Ayant perdu toute crédibilité aux yeux des citoyens électeurs et craignant la dissolution de l’Assemblée, que le chef de l’Etat n’hésitera pas à décider, ils sont aujourd’hui dos au mur : où ils voteront la confiance au gouvernement que formera Hichem Mechichi ou ils repasseront devant les urnes, et là, ce sera un tsunami pour la plupart d’entre eux.
Le président Saïed le sait. Hier, en recevant M. Mechiri pour le charger officiellement de former le gouvernement, il lui a lancé, en s’adressant, à travers lui, aux partis : «On a perdu beaucoup de temps depuis les dernières élections. Il est temps de se remettre au travail. Le peuple n’en peut plus d’attendre». Une phrase qui sonne comme un avertissement de la part de l’homme qui se positionne désormais au cœur du jeu politique, dont il est, par la grâce de la constitution, le métronome. Et sans doute pour longtemps.
Qui a dit que la constitution de 2014 limite énormément les prérogatives du président et en fait une sorte de factotum suprême ?
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Bravo M Le Président, un grand grand bravo
Merci pour cette belle victoire sur les fainéants corrompus de lARP
Merci pour les critères de choix pertinents
Dieu nous protège
Par ce choix, le président Kaïs Saïed nous dit aussi que l’étape est hautement sécuritaire et que sans la sécurité il n’y aura pas d’économie, ou plutôt de reprise économique
Bravo ! Vous avez été très rapide pour mesurer la joie et la satisfaction des tunisiens.
Monsieur Ridha Kefi ne nous a pas habitué à faire du régionalisme à rebours à la manière d’un Moncef Marzouki; dommage! car son analyse est, par ailleurs, extrêmement pertinente.
Modérateur de Kapitalis : Il a fallu attendre plus de 60 ans pour avoir un Premier ministres non issu de Tunis et du Sahel, cela méritait d’être souligné. C’est le rôle de tout journaliste de le constater. Ce n’est pas du régionalisme, c’est du journalisme.
Le régionalisme, c’est d’exclure 70% du pays des hautes responsabilités de l’Etat. Ne confondez pas journalisme et régionalisme.
Ali Laarayed et Elyes Fakhfakh ne sont ni de Tunis ni du Sahel. Arrêtez les vieux clichés et vos références régionalistes sournoises qui ne font que diviser les tunisiens!
A rappeler que M. Mechichi est un chef de gouvernement et non un premier ministre.
Independament du choix de la personne de Mr. Mechichi qui peut etre un bon candidat surtout qu »il est originaire d’une region longtemps marginalisee. Kais Saied ignore l’avis des partis. C’est un mepris de sa part de la constitution car ce qu’il a fait n’a rien a avoir avec les consultations voulues par la constitution.
Les partis devraient mettre a cote leurs differends et defendre la democratie. Ils doivent rassembler 2/3 au moins des deputes pour annuler l’article 80 de la constitution, un article tres dangereux pour la democratie.
Des nouvelles elections donneront la chance au peuple de trancher. Le parti qui en sortira gagnant proposera alors un vrai chef de gouvernement, meme un chef de gouvernement PDL est moins dangereux pour la democratie qu’un retour a un regime presidentiel policier ou militaire.
Meme avec une bonne volonte, Mr. Mechichi sera un premier ministre et non pas un chef du gouvernement. Ceci concentrera le pouvoir dans les mains de Kais Saied et son entourage a la facon des regimes d’avant la revolution.
Les partis democratiques doivent barrer la routes aux derapages. Le parti attayar est profondement democrate, qu’il analyse l’experience egyptienne avant qu’il soit trop tard.
Un grand BRAVO au Chef de l’Etat, qui nous envoie des messages directs sur son plein contrôle de la situation et de sa clairvoyance! Ses messages disent qu’il est en train d’oeuvrer dans le sens de l’assainissement de la scène politique en mettant un frein aux despotes islamistes et leurs lèche-bottes d’Al Kharama et Klebs Tounes! Kaïs Saïed nous apprend ainsi que son silence passé n’était que réflection et méditation en vue de prendre des décisions qui amélioreront le quotidien des tunisiens, pris en otage depuis 2011 pas la crapule et la pègre opportunistes et qui ont fait sombrer le pays dans une crise sans précédent ! Les prochaines semaines promettent de grands rebondissement positifs que nous attendons avec grande impatience !?
L’oiseau rare cette fois-ci. Une belle prise loin de l’anarchie partisane qui ne fait qu’engouffrer le pays. Wait and see ! Buena suerte !
J’adhère au choix du Président de la République.
La faillite des partis politiques est indéniable.
Ce choix est hautement symbolique.
Bravo KS.
Un president qui travaille,avance calmement mais surement…Le President Kais Saied a fait un tres bon choix en la personne de Hichem Mechichi,homme integre et grand travailleur…Bravo Mr le President,les Tunisiens sont unanimes au moins les 73 % qui ont vu juste,pour s unir autour de l Etat….la force d un peuple souverain…
Un pied de nez bienvenu à ceux qui continuent à croire qu’ils sont les seuls à décider du sort de ce pays. Hier encore, ils voulaient imposer l’un des leurs, qui a le sens des affaires et les favorise. Le ridicule Oussama Khlifi, perroquet de Karoui, soutenait qu’ils avaient présenté les deux meilleurs candidats consensuels et Khriji de prétendre que le pays avait besoin d’un économiste et non d’un juriste ! Comme si la santé, la sécurité, la situation sociale, le développement régional, … , n’étaient pas également de grandes priorités. Eh bien, ils en sont restés tous pour leurs frais, ils ont eu un énarque, issu de l’Administration, sans affaires ni intérêts ! Et les calculs qu’ils ont certainement échafaudés pour les principaux portefeuilles sont tombés brusquement à l’eau. Une douche froide que les citoyens apprécient effectivement, et une feinte de corps, comme en foot, magistrale, accompagnée au passage d’une gifle retentissante. Une petite revanche contre les fanfaronnades, les provocations, les démonstrations de force et l’arrogance.
Cette désignation, au delà de sa dimension politique, est un signe qui ne trompe pas : il y a une détermination évidente à combattre les lobbys de toute sorte, à impulser de profondes réformes, et à redresser un système politique et de gouvernement totalement bancal, inopérant, taillé sur mesure pour asseoir une nouvelle dictature forte de résultats biaisés des urnes ! Cette première avancée serait plus belle, et davantage renforcée, en cas de destitution du représentant du mal et et du chaos, et son renvoi du perchoir. Ce que tous les vrais patriotes attendent maintenant avec impatience !
ghannouchi dieu fasse que ta fin soit tres proche
Au modérateur de Kapitalis: à ma connaissance, Ali Larayedh n’est issu ni du Sahel ni de Tunis. Par ailleurs, le rééquilibrage entre les régions étant une priorité des instances post-révolutionnaires, on ne comprend pas pourquoi quatre premiers ministres sur cinq nommés après 2011 sont originaires du Sahel et de Tunis.
Le président a nommé à la tête du gouvernement un homme intègre originaire des régions défavorisées du pays; cela n’a malheureusement jamais suffi pour constituer une majorité parlementaire.Les principaux partis iront aux élections anticipées, cela est fort probable, Ennahda et El Karama en tête. Le PDL veut transformer son militantisme de terrain contre Ennahda en dividendes politiques et ira donc aussi aux élections anticipées. Il reste le Qalb qui en tant que parti n’a rien à attendre de Mr Mechichi mais dont certains députés désireux de sauvegarder leurs sièges seront probablement tentés de faire défection, n’ayant aucune garantie de se voir réélus.Mais El Qalb représente les grands intérêts affairistes mondialistes inquiets de voir les pouvoirs du parlement , donc leur influence politique , rognés par une présidence volontariste. Du côté de la présidence il y a Ettayar et Al Chaab, peut être Tahya et le PRP de Lotfi Mraih i( il est du nord ouest ) assurés de faire partie du gouvernement. Il reste les indépendants dont on peut s’attendre que leur volonté de conserver leurs fonctions de députés primeront. Il faudrait donc prévoir un bloc parlementaire progouvernemental regroupant Echaab, Ettayar,Tahya, les éventuels dissidents du Qalb et les indépendants, contre Ennahda, Al Karama, le Qalb et le PDL, les ennemis qui se retrouvent sur le même bord de la tranchée. Avec la motion de défiance contre Ghannouchi, on n’est pas encore au bout de ses surprises. Mais le président a mis du piment dans le jeu. Soit que le gouvernement qu’il soutient obtienne la majorité parlementaire requise. Soit que le parlement aille à des élections anticipées et dans ce cas la responsabilité n’ en incombera pas à la présidence.
Si c’est sa responsabilite si le gouvernement Mechichi ne passe pas car la constitution lui demande de faire des consultations avec les partis presents au parlement pour garantir son passage. Lui il a ignore l’avis des partis et joue a la je suis le roi et c’est peut-etre son but pour dissoudre le parlement. Il se trompe de calcul car un mouvement Kais Saied n’aura pas grande chance de remporter les elections legislatives et il risque de se trouver de nouveau en face a face avec Nahdha ou PDL mais avec un vrai chef du gouvernement et non pas un premier ministre a ses ordres. Si les partis aiment vraiment la democratie, qu’ils rejettent le gouvernement Mechichi et qu’on passe a des elections pour garder le pouvoir balance.
Reste que le pays et sa democratie sont menaces s’il passe a l’article 80. Les partis doivent oublier leurs differents et corriger cet article ou le mieux l’annuler avant de passer au vote sur le gouvernement Mechichi.
Bravo pour le président qui a rompu complètement avec la politique du consensus du gourou et feu BCE et a choisi d’affronter les vrais problèmes et non les détourner au profit de clans mafieux. Le pays a besoin de gens sincères et non des islamistes corrompus et rcdistes habitués par les privilèges et le régionalisme comme cette abir moussi.
Excellent article et très bonne analyse, sauf pour le crochet vers Tunisie et Le Sahel. Il faut oublier ces détails. En tout cas j’ai eu au moins eu le plaisir les articles que je connaissais de mon Ami. bravo
Je suis étonné que vous n’ayez pas répondu à vos pseudos-confrères!
Ceux qui vous accusent d’incompétence et même de désinformation à propos des deux lascars,dont l’un deux a maille à partir avec la justice Emiratie et surtout Helvétique! !
@Monsieur R.Kéfi,mon commentaire concerne votre précédent Editorial !!!
Ces pseudos confrères(surtout un)cherchent-ils à vous décrédibiliser?
Moi,rien ne m’échappe!!!
Cordialement.
Modérateur de Kapitalis : Nos journalistes, à commencer par le directeur R. Kéfi sont libres et indépendants. Leur seul boussole et leur seul carburant : l’intérêt supérieure de la Tunisie et des Tunisiens. D’autres sont libres de se vendre au plus offrant. La servilité est aussi un choix éditorial pour beaucoup de nos confrères, malheureusement.
Forza : Le mal tunisien en devenir ce n’est pas l’art. 80… mais ce que mijote K.S., un président venu de nulle part en surfant sur les fantasmes des jeunes…
La preuve : En Italie, voisine, c’est quasi-pareil comme système politique. Le P. Rép. désigne le chef de Gouv. suite à des consultations « humaines », vives à chaud… mais pas froides à la K.S., une innovation bien calculée, je présume (!), pour fuir – en bon susceptible, avec un self estime plutôt maigre – l’influence de ses partenaires au pouvoir politique, les partis…
Enfin, à R.K, l’ami, combien j’ai voulu croire en votre lecture… qui a le mérite de ns porter un tant soit peu d’optimisme… et d’oxygène..pour vivre encore… mais qui sait…
L’article 80 est dangereux car en absence de la cour constitutionelle mettra tous les pouvoirs dans les mains de Kais Saied. C’est pour cela que je pense que les partis politiques doivent s’unir sur ce sujet et le modifier d’urgence.
Je partage vos soucis concernant les plans de Kais Saied et son entourage mais je ne pense plus qu’il est venu de nulle part. Je me rappelle que certains commentateurs etaient surpris par la force de sa machine electorale a travers les reseaux sociaux.Ils avaient raison, il n’a pas gagne seulement avec un capoussin.
La prochaine étape mettre toutes les parties politique hypocrites au prisons .
Bravo Si Ridha Kefi de cet excellent article qui ne m’étonne pas du tout de la part de votre plume, toujours belle et pénétrante. Votre analyse est très fine et pertinente. J’y adhère complètement. Bravo aussi à Monsieur le Président et Bienvenue à M. Mechici ! Bonne chance à lui !