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Occident et Frères Musulmans, le vent a-t-il tourné?

Comme en France, la remise en question du soutien et des concessions accordées dans le passé aux adeptes et propagateurs de l’islam politique devient progressivement une priorité internationale dont la probable administration Biden devra tenir compte.

Par Elyes Kasri*

Les chances d’une remontada du républicain Donald Trump aux présidentielles américaines s’amenuisent de jour en jour. Les adeptes de la tendance islamiste semblent se réjouir des chances grandissantes du candidat démocrate Joe Biden, ancien vice-président sous l’administration Barack Obama qui a joué un rôle crucial dans ce qui a été faussement qualifié de «printemps arabe», comme l’ont confirmé plusieurs responsables américains notamment l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

Les islamistes ont échoué partout où ils ont un brin de pouvoir

Cette joie risque d’être déçue car les Américains et les Européens se sont entretemps rendus compte du grand décalage entre le discours doucereux et lénifiant de certains dirigeants et intellectuels islamistes et les dérives politiques et économiques de ce derniers là où ils ont pu avoir un brin de pouvoir, en plus de la barbarie sanguinaire commise ou inspirée par eux dans plusieurs pays arabes et occidentaux.

Comme en France, la remise en question du soutien et des concessions accordées dans le passé aux adeptes et propagateurs de l’islam politique devient progressivement une priorité internationale dont la probable administration Biden devra tenir compte.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan qui était à l’époque l’unique modèle à faire espérer une bonne gouvernance par les islamistes est désormais considéré avec beaucoup de méfiance teintée d’animosité en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique, en plus de la plupart des pays arabes.

Le vent a tourné contre la dérive islamiste

Les temps ont changé et le vent a tourné contre cette dérive islamiste qui n’a produit que régression, dénuement et des vagues de réfugiés fuyant la misère et la persécution.

Contrairement a la foi musulmane qui a près de deux milliards d’adeptes à travers le monde, l’islam politique est de plus en plus considéré comme une déviance aux allures d’idéologie de domination et de régression socio-économique en plus d’une menace contre la paix et la sécurité internationales.

* Ancien ambassadeur.

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