24 Nov 2020 | 12:14 CULTURE, SOCIETE, Tunisie
L’artiste tuniso-suisse Sonia Kacem, vient d’être désigné lauréate du prestigieux Zurich Art Prize, décerné chaque année par le Musée Haus Konstruktiv et le Zurich Insurance Group Ltd, annonce l’ambassade de Suisse en Tunisie.
Dans un communiqué publié hier soir, lundi 23 novembre 2020, l’ambassade précise que Sonia Kacem (35 ans), «a enthousiasmé le jury avec ses installations créées à l’aide de matériaux puisés dans le cycle de consommation quotidien».
Grâce à ce prix, elle recevra notamment un soutien financier pour la production d’une exposition personnelle au Musée Haus Konstruktiv de de Zurich, et ce du 28 octobre 2021 au 16 janvier 2022.
Née à Genève, Sonia Kacem qui vit et travaille à Amsterdam, a étudié à la Haute école d’art et de design (HEAD) à Genève (2006-2011) et à la CCW Graduate School de l’Université des Arts de Londres.
La Tuniso-suisse s’était déjà distingué en recevant plusieurs prix notamment le Swiss Art Award à Bâle (2013), le Prix culturel Manor (2014), le prix Kiefer Hablitzel à Bâle (2015), ou encore un soutien de la résidence Fondation CAB à Bruxelles (2020) et de la résidence Townhouse au Caire (2019). Elle compte également de nombreuses expositions personnelles et collectives.
Sonia Kacem est ainsi la 14e lauréate du Zurich Art Prize, qui a réussi à séduire le jury grâce à sa sensibilité aux matériaux qu’elle extrait du cycle de consommation quotidien : «Ses présentations permettent de faire de multiples associations et elles renvoient à différentes périodes de l’histoire de l’art. Les influences de l’art minimal sont tout aussi évidentes que celles des arts baroques italiens ou arabo-musulmans».
Le jury du Zurich Art Prize a notamment trouvé la diversité de ses présentations sculpturales intéressante et se dit «curieux de voir les solutions formelles que Sonia Kacem développera pour les espaces du Museum Haus Konstruktiv».
Y. N.
Je commence à en avoir marre de cette façon qu’ont mes compatriotes de « tunisifier à 100% » la réussite de ceux qui descendent d’un « couple mixte » tuniso-européen ou tuniso-occidental, ou bien qui ont acquis une nationalité occidentale, pour fuir la nullité économique et intellectuelle qui sévit « fil blèd ».
Mes compatriotes passent leur temps à nous fermer la bouche quand nous portons un regard critique sur l’épouvantable tas d’ordures corrompu qu’est devenu la Tunisie ; par contre, dès que nous réussissons, par le fric, les sciences ou par les arts, allez, hop ! la presse petite-bourgeoise tente de nous « annexer » en niant nos origines françaises, européennes ou occidentales.
Or ce sont les pays de nos parents occidentaux qui nous ont permis de réussir ! Nous ne devons guère nos petits succès à cette pauvre Tunisie avec son enseignement minable et sa petite-bourgeoisie mesquine et jalouse.
Sans oublier l’État tunisien faible, vermoulu et submergé de personnels inutiles, paresseux et corrompus…
Commencez d’abord par « nous » traiter correctement quand nous revenons en vacances au bled, et modérez un peu vos critiques ingrates envers ces « horribles » pays de roumis qui nous ont permis de vivre et de réussir. Pays qui, en plus, ne cessent de vous subventionner, oui, vous qui vivez en Tunisie.
Reconnaissez-le clairement : il y a longtemps que vous autres seriez morts de faim au blèd si « l’affreuse nation » de ma mère ne vous envoyait plus de « khobz »… tout en faisant un lobbying énorme auprès des institutions européennes pour qu’elles mettent la main au portefeuille…
Et arrêtez de vous approprier nos réussites, SVP !
Ou alors N’OUBLIEZ PAS DE RAPPELER L’AIDE ÉNORME QUE NOUS ONT APPORTÉE GÉNÉREUSEMENT NOS PAYS D’EXPATRIATION… Pays que « vous » ne cessez de rabaisser en les accusant de racisme et de je ne sais quoi encore.