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Ghazi Chaouchi : Hichem Mechichi a largement contribué à la situation actuelle

Le secrétaire général du Courant démocrate (Attayar), Ghazi Chaouachi, a insisté, ce jeudi, 3 décembre 2020, lors d’une déclaration accordée à Mosaïque FM, sur la nécessité du dialogue dans cette phase difficile que traverse le pays, marquée par de multiples crises et protestations.

Chaouchi a également estimé, lors de son intervention à « Midi show« , sur Mosaïque FM, que le chef du gouvernement actuel, Hichem Mechichi, avait mal dirigé le problème d’El-Kamour, empirant ainsi la crise sociale dans le pays, à travers les interventions sécuritaires qui ont eu lieu quand il était ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement précédent.

«J’assistais aux conseils restreints de ministres, et il n’y avait pas d’ordre d’intervention sécuritaire à El-Kamour en juillet. La décision aurait pu être prise par une cellule de sécurité régionale, et en tant que membres du conseil ministériel, nous nous y sommes opposés», a-t-il développé.

Au sujet du dialogue national et de l’initiative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Chaouachi a déclaré: «Nous sommes les premiers à avoir lancé une initiative de dialogue social. Les conditions économiques et sociales sont mauvaises et il est nécessaire de s’asseoir à la table du dialogue. Il n’y a pas d’autre issue que celle-là. Je demande à ceux qui s’y opposent de nous donner une autre alternative».

L’ancien ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières a, d’autre part, indiqué que le président de la république, Kaïs Saïed, est en train de penser au moyen de gérer ce dialogue et d’en assurer le succès, estimant que cela ne sera pas facile.

A propos de la demande de dissolution du Parlement et de la tenue d’élections anticipées, Chaouachi a commenté : «La constitution définit les mécanismes menant à des élections anticipées. Oui, ce parlement est stérile et impuissant, mais sa dissolution ne se fait que dans le cadre de la constitution. Les conditions pour cela n’existent pas actuellement.»

C. B. Y.

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