Quelque 27 jardins d’enfants ont été fermés à Béja. Ils exerçaient sans autorisation et échappaient à tout contrôle de l’Etat.
C’est Samira Meraï, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, qui a fait cette annonce, hier, lors de sa visite au gouvernorat de Béja, tout en indiquant que les établissements fermés seront remplacés par d’autres travaillant en toute légalité et transparence.
En juin dernier, près de 80 jardins d’enfants ont été fermés à Tunis, 40 à Nabeul et plus de 50 à Bizerte.
Des dizaines de jardins d’enfants illégaux – dont certaines sont qualifiés de coraniques et gérés par des extrémistes religieux – ont été fermés dans les autres régions du pays.
Ce qui donne une idée de l’ampleur de la gabegie qui régnait dans ce domaine depuis la révolution de janvier 2011, encouragée par l’ancienne coalition gouvernementale conduite par le parti islamiste Ennahdha, qui a géré le pays entre janvier 2012 et janvier 2014, y laissant prospérer les groupes extrémistes, les associations soi-disant religieuses finançant le terrorisme, les mosquées vouées à l’embrigadement et au recrutement des jihadistes, les écoles et jardins d’enfants dites coraniques où sont formatés les enfants et transformés en futurs bombes humaines…
Il était temps d’assainir tout cela et d’assécher les sources de l’extrémisme religieux dans le pays.
Z. A.
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