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Le torchon brûle déjà entre le CPR et le Harak

CPR-Harak

Rien ne va plus entre le Congrès pour la république (CPR) et son excroissance, le nouveau parti de Harak Tounes Al-Irada.

La fusion entre les deux formations, annoncée par leur fondateur commun, l’ancien président provisoire de la république, Moncef Marzouki, n’est pas du goût de certains dirigeants du CPR, qui font entendre leur différence.

Dans un communiqué rendu public dimanche 14 février 2016, à l’issue d’une réunion tenue au cours de ce week-end, 22 de ces dirigeants se sont élevés contre ce qu’ils assimilent à un vrai hold-up perpétré par Harak Tounes Al-Irada sur le CRP, auquel il a pris ses principaux dirigeants et cadres, y compris représentants à l’Assemblée.

Les pétitionnaires appellent à la démission de ces députés, qui ont été élus sur des listes CPR, et leur remplacement par les membres venant à leur suite sur les listes électorales pour les législatives de 2014. Ils appellent aussi à la désignation de Taoufik Qahri à la tête du conseil national, dont la présidence a été prise illégalement par quelqu’un qui occupe, déjà, un poste de responsabilité dans un autre parti, par allusion à Imed Daïmi.

En dénonçant les réunions d’un «soi-disant conseil national» du CPR, en octobre 2015 et février 2016, les signataires soutiennent les actions menées par Abdelwahab Maâter et Samir Ben Amor, et décident la mise sur pied d’un comité provisoire pour empêcher toute fusion du CPR avec Harak Tounes Al-Irada

N. H.

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