Les mouvements de protestation ont enregistré une hausse importante au cours du mois de juillet dernier, sur un fond de dégradation des conditions économiques et sociales.
C’est ce qu’a annoncé, mercredi, lors d’un point de presse, Abdessatar Sahbani, responsable de l’Observatoire social relevant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), indiquant que 568 mouvements collectifs et individuels ont été enregistrés, au cours du mois dernier, contre 398 en juin.
Les mouvements de protestations, sur un fond de tension politique, suite notamment au lancement par le président de la république de l’initiative de former un gouvernement d’union nationale, sont répartis entre 53 individuels et 504 collectifs.
Selon M. Sahbani, les coupures d’électricité dans plusieurs régions du pays, la non-régularisation de la situation professionnelle de plusieurs employés, la hausse des prix, la baisse du pouvoir d’achat et la hausse du taux de chômage sont les principales raisons de ces mouvements.
La même source a précisé que Tunis a enregistré le plus important nombre de protestations (79), suivie de Kairouan, Gafsa, Sidi Bouzid et Jendouba, contre une baisse des protestations à Zaghouan, qui n’a enregistré aucun mouvement pour le deuxième mois consécutif.
I. B. (avec Tap).
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