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Le dialogue public privé en débat à l’Utica

Le dialogue public privé est un vecteur de développement de l’entreprise et d’inclusion des jeunes par l’emploi.

La 9e édition de la Conférence internationale sur le dialogue public privé s’est ouverte aujourd’hui, mardi 9 mai 2017, à au siège de l’Utica, à Tunis, sous la présidence de Youssef Chahed, chef du gouvernement, et en présence de plusieurs délégations étrangères et de représentants d’organismes nationaux et internationaux.

Organisé par la centrale patronale tunisienne, la Banque Mondiale et la Confédération danoise de l’industrie, cette édition a été consacrée au thème du partenariat public-privé comme une réponse au défi posé par la problématique des jeunes et de l’emploi.

Ouided Bouchamaoui

Ouided Bouchamaoui.

L’inclusion des jeunes par l’emploi

Dans son discours de bienvenue, Ouided Bouchamaoui, présidente de l’Utica, a déclaré que le choix de la Tunisie, à travers la centrale patronale, pour remettre sur la table la thématique du dialogue public privé, dans sa dimension la plus large, n’est certainement pas fortuit et témoigne de l’intérêt que manifeste la communauté internationale aux évolutions du paysage politique, économique et sociale en Tunisie.

Cette conférence met un focus sur l’inclusion des jeunes dans la dynamique de l’emploi et de la croissance, thématiques qui ont été de tout temps au centre du débat public tant elles constituent l’ossature majeure de la population, le socle indéniable de son équilibre social.

Par la diversité des expériences qui seront présentées, a ajouté la présidente de l’Utica, ce workshop contribuera à déblayer le terrain pour que chacun puisse trouver matière à adapter le modèle qui sied le plus à la réalité du terrain et aux spécificités du modèle social qu’il aura choisi.

En Tunisie, a affirmé Mme Bouchamaoui, nous avons adopté le dialogue comme une vertu pour surmonter toutes les épreuves que notre pays a confrontées à travers sa longue et riche histoire.

L’Utica pour sa part, a affirmé sa présidente, a toujours fait du dialogue public privé sa vocation et sa raison d’être puisqu’elle repose fondamentalement sur la représentativité de ses membres et le portage de leurs voix auprès des autorités publiques avec des exigences diverses et parfois même contrastées.

Ce dialogue ne doit cependant pas s’éterniser au risque de démolir la crédibilité de ses parties vis-à-vis des citoyens.

C’est en assurant sa formalisation et son institutionnalisation que l’on pourra créer une plateforme pérenne à même d’inculquer une vraie culture du dialogue fondée sur le compromis et garante d’une certaine continuité a conclu Mme Bouchamaoui.

Youssef Chahed.

Youssef Chahed.

Partenariat public, privé et société civile

Lui succédant, Jacob Kjeldsen, directeur international business development de la Confédération de l’industrie danoise a déclaré que le sujet à l’ordre du jour de cette conférence est assez important car les jeunes et la femme font partie du challenge des droits humains.

Ce dialogue peut impacter l’environnement du travail et avoir des conséquences optimum pour les pays. Il est important que le public, le privé et la société civile travaillent ensemble pour faire bénéficier le pays et les entreprises de ce dialogue. C’est le cas du Danemark ou le dialogue public privé se fait à travers un système très flexible de partenariat tripartite public, privé et société civile.

Eileen Murray, directeur régional Tunisie de la Banque Mondiale a, dans son intervention, souhaité que ce workshop identifie les moyens et apporte des propositions pour faire participer encore plus les jeunes, les femmes et les immigrants à la croissance. Les défis à relever sont considérables mais il n’y a pas d’autres moyens, d’autres solutions que le dialogue et le DPP fait partie des mécanismes à mettre en place pour créer la paix et favoriser l’inclusion pour une économie stable.

Utica

Favoriser l’inclusion pour une économie stable

Dans l’allocution d’ouverture de la conférence, Youssef Chahed a indiqué que l’efficacité et l’efficience de l’administration et la bonne gouvernance impliquent la participation de toutes les parties. Cette bonne gouvernance passe par un équilibre entre le public et le privé et ce dernier se doit de participer à la réforme de l’administration et l’usager du service public, a ajouté M. Chahed, doit être et rester au cœur de toutes les réformes.

Après sa révolution, a déclaré le chef du gouvernement, la Tunisie a opté pour le dialogue comme le confirme l’exemple du quartet du dialogue national. A titre d’exemple, le chef du gouvernement a cité l’agenda national des affaires mis en place en 2015 et qui illustre l’importance de ce dialogue public privé en Tunisie.

Nous croyons dans l’approche participative public/privé pour fixer les priorités et élaborer une vision d’avenir pour le pays. La réussite de ce dialogue public privé, a conclu le chef du gouvernement, nécessite toutefois un engagement fort des deux parties, une culture du dialogue et une confiance mutuellement partagée.

Source : communiqué.

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