Après avoir fait appel à sa condamnation à la prison, pour avoir introduit illégalement une arme en Tunisie, Philippe Reiss a-t-il quitté la Tunisie?
Arrêté en février 2016, puis libération sous condition, le Belge a été condamné par le tribunal de 1ère instance de Nabeul à 8 mois de prison et à une amende de 80.000 dinars tunisiens (DT), pour possession d’arme, un Glock, qu’il avait introduit illégalement dans un conteneur de marchandises importées, et à 6 mois de prison supplémentaires pour possession de munitions.
Lamia, sa compagne tunisienne, a été condamnée, pour sa part, à 16 jours de prison avec sursis, et une amende de 2.000 DT, et l’ami de Reiss, Alain, à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 1.000 DT.
Philippe Reiss a fait appel de cette décision, en septembre dernier, mais il devait rester à la disposition de la justice. Mais il n’a pas été interdit de voyage, on ne sait pas s’il est encore en Tunisie ou s’il est parti.
Ce que l’on sait en revanche, c’est que l’an dernier, Philippe Reiss s’est confié aux médias Belges et a nié avoir introduit des armes en Tunisie où il voulait s’installer et ouvrir une usine de bijoux avec sa compagne.
«Dans le conteneur il y avait un pistolet de marque Glock parmi des armes factices. On m’avait dit que ce n’était pas un problème. Il suffisait que je l’enregistre en Tunisie. C’était avant qu’un homme malveillant, amoureux de ma compagne, prévienne la douane tunisienne que j’importais des armes», avait-il dit, en assurant qu’on l’a rassuré qu’il pouvait rentrer chez lui, en Belgique…
Y. N.
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