La Biat a organisé, aujourd’hui, mercredi 5 décembre 2018, une rencontre-débat sur le thème : «Optimisation et financement du besoin en fonds de roulement (BFR) : meilleures pratiques et retours d’expériences», en présence de plus de 80 dirigeants de groupes d’affaires et de petites et moyennes entreprises.
Portant sur une thématique de grande actualité dans le milieu de l’entreprise, la rencontre a été l’occasion de présenter un état des lieux du contexte tunisien et les meilleures pratiques à l’international et de partager un retour d’expériences sur les optimisations réalisées.
La Biat, qui est pleinement investie dans une démarche d’accompagnement spécifique et approfondie de sa clientèle entreprises, a mis en place des initiatives innovantes dédiées à l’accompagnement des entreprises dans leurs projets stratégiques de développement et de restructuration à travers le pôle conseil financier.
À l’ouverture de la rencontre, Mohamed Agrebi, directeur général de la Biat, a indiqué que l’établissement bancaire œuvre quotidiennement pour apporter les meilleures solutions d’accompagnement et de conseil à ses clients dans leurs démarches de développement, d’investissement et de restructuration quel que soit le contexte économique.
Mehdi Masmoudi, responsable du pôle conseil financier de la Biat, a animé le débat autour du besoin en fonds de roulement, problématique importante pour les entreprises tunisiennes de toute taille. Le BFR traduit, en effet, le besoin de financement généré par l’exploitation d’une entreprise qui résulte du décalage des flux de trésorerie entre le paiement des clients, le coût du stockage et le règlement des fournisseurs. Son augmentation non maîtrisée ou le manque de ressources financières oblige souvent les entreprises à renoncer à de nouveaux contrats pour préserver leurs équilibres financiers.
Lors de cette rencontre, les résultats d’une étude réalisée par les experts de la Biat sur un échantillon de plus 400 entreprises ont été partagés. Il en ressort que sur la période 2015-2017, le BFR moyen de l’échantillon a augmenté d’une manière continue pour atteindre près de 4 mois de chiffre d’affaires.
À titre de comparaison, la moyenne européenne est estimée à 41 jours par le cabinet EY France. Ces niveaux importants de BFR sont liés à la conjoncture économique, l’absence de législation en matière de délais de paiement et aussi à l’absence de processus optimisés au niveau des entreprises.
De tels niveaux de BFR nécessitent une planification financière, la mobilisation de ressources financières importantes et la mise en place d’outils de pilotage adéquats.
Cette rencontre a été rehaussée par l’intervention d’Arthur Wastyn, expert international spécialisé et responsable Cash-Flow Services pour l’Europe de l’Ouest et le Maghreb au cabinet EY France. Il a exposé la démarche d’optimisation de la performance cash en France et en Europe de l’Ouest ce qui a permis des gains compris entre 5 et 10% du chiffre d’affaires.
Cette démarche est la moins onéreuse et la plus bénéfique sur le court et le long terme pour les entreprises. Il a également exposé un retour d’expérience de mission menée pour une entreprise française et les actions qu’elle a engagées sur l’optimisation de ses cycles clients, stocks et fournisseurs.
Plusieurs témoignages de clients ont enrichi le débat, notamment sur des missions d’optimisation du BFR menées et les principaux facteurs clés de succès. L’accent a également été mis sur l’impact positif de ces projets sur les niveaux de BFR des entreprises concernées, leur permettant de développer leur activité de manière saine et sereine.
De par l’organisation de ces rencontres-débats d’une manière régulière, la Biat, souhaite renforcer sa proximité avec sa clientèle entreprise et leur apporter un accompagnement adapté à tous les stades de leur développement. Ces rencontres constituent un espace d’échange et de partage entre les différents acteurs pour un meilleur développement du tissu économique tunisien.
Source : communiqué.
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