La défense sfaxienne organisée en citadelle imprenable.
Le Club sportif sfaxien (CSS) a idéalement entamé sa phase de groupe en allant gagner à Sousse face à l’Etoile sportive du Sahel (0-1), hier, dimanche 3 février 2019, lors de la première journée des poules de Coupe de la Confédération.
Par Hassen Mzoughi
Le CSS (3 points) partage la première place avec le club nigérian Enugu Rangers vainqueur dans la soirée de Salitas (Burkina Faso).
Les joueurs de Ruud Krol ont pris l’avantage grâce à Aymen Herzi (9’), au terme d’une contre-attaque amorcée par Sokary et prolongée pour Firas Chaouat qui déborde Saddam Ben Aziza avant de remettre en retrait pour Aymen Harzi laissé sans surveillance. C’était la première des quatre actions en contre du CSS qui a fait mouche. Elle pèsera par la suite sur le comportement des Sfaxiens et surtout de l’ESS.
Aymen Dahmen dernier rempart
Efficaces devant et rigoureux derrière, les hommes de Ruud Krol ont repoussé les assauts d’étoilés trop maladroits, en témoigne le penalty raté par Yassine Chikhaoui au retour des vestiaires et les stats accablantes (3 frappes cadrées seulement sur 19 tentées).
La vraie réussite du CSS c’est sa défense qui a très rarement laissé la faille, malgré la sortie sur blessure dès la 8e minute de son arrière droit et capitaine, Hamza Mathlouthi, remarquablement suppléé par le jeune Nour Zaman Zammouri.
La défense s’est appuyée notamment sur un gardien dans un grand jour, Aymen Dahmen (21 ans) qui a effacé le penalty de Chikhaoui à la 53e minute avant d’effectuer trois parades de classe. «Notre gardien a été décisif, tout comme les autres défenseurs. Ce match restera une référence pour eux», a lancé l’entraîneur du CSS à la fin du match.
ESS : pas de droit à l’erreur le 8 février contre le Raja
Le but précoce de Herzi a largement servi les intentions du CSS. En bon calculateur, il va se défendre avec un ensemble compact, avec même Chaouat et Herzi quelques fois repliés pour prêter main forte aux latéraux. Les Sfaxiens sont alors à l’aise dans leur registre préféré, celui de la remontée rapide du terrain, avec les jaillissements de Sokary, Chaouat ou Herzi qui font mal. A trois reprises (31’, 54’ et 70’), ils sont tout près de mettre ko l’ESS.
Les visiteurs n’en demandaient pas plus d’autant que les hommes de Roger Lemerre sont de plus en plus stressés et jouent dans la précipitation. Au fil des minutes, ils sont de moins en moins tranchants et de plus en plus gaffeurs.
Si le CSS a évolué avec une certaine malice, en jouant l’effet de surprise pour gagner avec moins de risque possible, l’ESS a souvent été à la manœuvre mais sans être capable de marquer, peut être parce qu’il manquait un joueur de percussion.
Toujours est-il qu’il n’aura pas le droit, après cette défaite, de rater un second rendez-vous crucial à Sousse, à savoir le quart de finale retour de la Coupe arabe des clubs, ce vendredi 8 février, contre le Raja Casablanca.
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