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Blacklistage : Selon Dimassi, l’Union européenne fait pression sur la Tunisie

Houssine Dimassi, ancien ministre des Finances, voit deux raisons au maintien de la Tunisie, par la Commission européenne (CE), dans la liste noire des pays tiers dont les dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme sont insuffisants.

Selon l’expert économique, qui parlait à Mosaïque FM hier soir, mercredi 13 février 2019, l’Union européenne (UE) ne serait pas satisfaite de la gestion des affaires de la Tunisie, et ce depuis la «révolte populaire» ayant provoqué la chute du régime de Ben Ali en janvier 2011.

L’ancien conseiller économique de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a également indiqué que la CE a décidé de maintenir la Tunisie dans cette blacklist en raison des hésitations du gouvernement d’union nationale à signer l’Accord de libre échange complet et approfondi (Aleca) avec l’Union européenne (UE).

En d’autres termes, Bruxelles cherche à faire pression sur Tunis pour l’obliger à signer cet accord déséquilibré en faveur de l’UE et qui risque de se traduire par des difficultés pour des pans entiers de l’économie tunisienne, et notamment les services et l’agriculture, principaux secteurs concernés par cet accord.

M. Dimassi a, par ailleurs, appelé le gouvernement Chahed à ne pas accepter cet accord tel qu’il a été présenté par l’UE et à poursuivre les négociations pour essayer d’en changer quelques articles défavorables à notre pays.

L’ancien ministre a également indiqué que la décision de la CE aura de mauvaises répercussions sur les transactions commerciales, l’investissement étranger et le tourisme.

E. B. A.

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