Face à l’indiscipline de nombreux cas suspects de coronavirus, Covid-19, ne se conformant pas à l’auto-quarantaine, une mesure pourtant fortement recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et fermement exigée et par le gouvernement, l’Etat tunisien est en train d’étudier les différentes solutions susceptibles de lui permettre de surveiller, de façon plus efficace, ces individus.
Dans ce contexte, le ministre des Technologies de la communication et de la Transition numérique, Mohamed Fadhel Kraiem, a indiqué, ce mercredi, 18 mars 2020, sur les ondes de Shems FM, que son département envisage la mise en place de l’une de ces 3 dispositions technologiques : une application qui détermine la position des personnes concernées, un centre d’appels qui contacte continuellement les individus en quarantaine pour s’assurer qu’elles sont chez elles ou un bracelet électronique.
Notons que la Tunisie n’est pas le seul pays qui est confronté à ce problème. La Pologne, à titre d’exemple, qui compte plus de 250 cas confirmés de Covid-19 et où près de 15.000 personnes sont visées par une obligation de quarantaine, a, elle aussi, envisagé la solution du bracelet électronique. La police ayant été débordée par l’ampleur des violations.
Rappelons qu’en Tunisie, le non-respect des consignes d’isolement est désormais passible de 1 à 3 ans d’emprisonnement et d’une amende de 500 dinars tunisiens (DT).
C. B. Y.
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