Commentant les négociations entre le gouvernement tunisien et le Fonds monétaire international (FMI), le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a estimé que le gouvernement actuel (nommé dans des conditions politiques exceptionnelles) ne peut réaliser les réformes exigées par le FMI, lesquelles nécessitent 5 à 10 ans.
«Oui, il y a des réformes immédiates et directes que nous pouvons commencer à mettre en œuvre, et nous pouvons entamer les discussions concernant d’autres réformes, mais parler de réformes majeures et d’exigences du FMI est prématuré», a-t-il poursuivi, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, avant le début des travaux du comité directeur national à Hammamet,.
Tahri a également souligné que la centrale syndicale sait que l’État est dans une situation exceptionnelle et qu’il ne peut pas non plus refuser de négocier avec le FMI.
«L’UGTT n’est pas, non plus, contre la négociation avec le FMI, à condition que celles-ci soient précédées d’une bonne préparation, conformément à un programme et des demandes clairs», a-t-il ajouté.
C. B. Y.
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