Kaïs Saïed réplique aux critiques des partenaires de la Tunisie  

«La Tunisie est un Etat indépendant et souverain et il n’est ni colonisé ni placé sous protectorat», a lancé le président de la république Kaïs Saïed, en réponse aux inquiétudes exprimées par les principaux partenaires de notre pays, les Etats-Unis et l’Union européenne, sur les récentes arrestations effectuées dans les rangs de l’opposition, du milieu des affaires et des médias. Vidéo.

La souveraineté de la Tunisie est au-dessus de toute considération, a ajouté Saïed, lors d’une audience avec la cheffe du gouvernement Najla Bouden, jeudi 16 février 2023, tout en affirmant agir dans le strict respect de la loi.  

Le président de la république a aussi affirmé être le dépositaire des droits des Tunisiens et de la souveraineté de l’Etat tunisien. Il a fait observer qu’aucun message ni déclarations n’ont été émis par la Tunisie pour exprimer sa préoccupation de la Tunisie sur l’état des droits et libertés dans les capitales d’où proviennent les réactions sur la situation en Tunisie.

Kaïs Saïed a appelé ces mêmes pays à interroger leur histoire et leur réalité avant de s’interroger sur l’histoire et la situation en Tunisie.

Il a réaffirmé son attachement au respect de la loi, affirmant que la vérité qui sera révélée aura l’effet d’un séisme et ouvrira les yeux des Tunisiens sur les manigances qui ont été faites dans leur dos pendant des décennies.

Concernant la situation économique et sociale, Kaïs Saïed a souligné que la solution n’est pas dans l’appauvrissement des peuples anciennement colonisés ni dans la soumission aux diktats qui constituent une nouvelle forme de colonialisme.

La Tunisie est capable de s’auto-diagnostiquer, de rechercher les causes de ses propres maux et de trouver des remèdes économiques, sociaux et financiers qui répondent, au mieux, aux revendications des Tunisiens.

La situation en Tunisie renvoie, d’une part, au contexte international et d’autre part aux épreuves qu’a vécues le pays durant des décennies, estime-t-il. Et d’ajouter : les pays qui veulent aider la Tunisie doivent d’abord l’aider à récupérer les fonds spoliés et à supprimer ses dettes qui s’accumulent.

La Tunisie est capable de surmonter tous les obstacles, a-t-il assuré. La Tunisie, qui recèle des potentialités humaines, économiques et sociales doit bâtir une économie résiliente, autre que l’économie de rente et des chiffres erronés.

Donnez votre avis

Votre adresse email ne sera pas publique.