Arrestations en Tunisie : Nabil Ammar répond à «certaines parties étrangères»

Les déclarations de «certaines parties étrangères» sur les récentes arrestations en Tunisie sont «hâtives, impertinentes et inexactes». Ces propos portent atteinte à l’indépendance de la justice tunisienne, a déclaré mardi soir, 14 février 2023, à l’agence Tap, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Nabil Ammar.

Ammar commentait, notamment, la déclaration de Volker Türk, le Haut Commissaire des Nations-Unies pour les Droits de l’homme, faite quelques heures auparavant, où il faisait part de sa «préoccupation face à l’aggravation de la répression  contre ceux qui sont perçus comme des opposants politiques».

Les dernières arrestations interviennent dans le contexte de «cas graves» impliquant la «sécurité de l’État» et n’ont rien à voir avec des activités politiques ou de défense des droits de l’homme, a-t-il déclaré.

Il a ajouté : «les militants politiques ou les défenseurs des droits de l’homme restent des citoyens responsables qui jouissent de tous leurs droits et doivent être soumis au principe de responsabilité sans distinction.»

Le ministre a rappelé à «certaines parties» que la Tunisie n’a jamais commenté les poursuites judiciaires dans certains pays ou institutions contre des hommes d’affaires, des hommes politiques, des parlementaires ou des journalistes, tant qu’elles sont menées conformément aux procédures en vigueur.

Ammar a exprimé sa surprise et son rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures de la Tunisie et de toute tentative d’«influencer la justice» dans les enquêtes en cours.

D’après Tap.

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