«Il y a quatre directions qui nous ont permis d’enregistrer la réduction drastique des débarquements [de migrants] sur la route de la Méditerranée centrale et avec cela la diminution des décès en mer grâce à l’effondrement des départs de Tunisie et de Libye et aussi la réduction globale des entrées irrégulières dans l’Union européenne sur d’autres routes comme celle des Balkans», a déclaré Giorgia Meloni.
La Première ministre italienne, qui intervenait lors de la Conférence des préfets, lundi 17 février 2025, à Rome, a souligné «le rôle décisif joué par l’Italie à Bruxelles pour changer l’approche européenne en matière d’immigration».
«Si aujourd’hui la priorité est de défendre les frontières étrangères de l’UE, si nous parlons de renforcer la politique de rapatriement, si nos solutions innovantes sont accueillies avec intérêt et attention, je pense que cela est dû au travail important que nous avons accompli», a-t-elle affirmé.
«Des solutions pragmatiques, expliquées, non idéologiques, qui tentent de trouver une réponse au phénomène pour tous, car nous ne pouvons pas rejeter un problème sur un autre partenaire comme cela a souvent été fait envers nous», a insisté la responsable italienne.
Le gouvernement, a-t-elle souligné, a «travaillé avec courage et audace pour ouvrir une nouvelle phase en Italie et aussi en Europe, pour concevoir un modèle de lutte contre l’immigration irrégulière et de gestion des flux migratoires qui s’est développé selon quatre axes : une lutte totale contre les trafiquants d’êtres humains, la construction d’un nouveau modèle de coopération et de développement avec les pays de départ et de transit des migrants, la promotion de parcours migratoires légaux concertés et par conséquent plus intégrés, des solutions innovantes pour repenser la gouvernance des flux migratoires».
Ces politiques semblent avoir également été soutenues, par la plupart des pays sud-méditerranéens, notamment la Tunisie et la Libye, qui ont beaucoup contribué, de leur côté, à la forte baisse des flux des migrants illégaux au cours de l’année écoulée.
I. B.
Donnez votre avis