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La Tunisie pourrait atteindre 2,7% de croissance en 2018

Selon un rapport de la Banque mondiale, la  Tunisie réalisera un taux de croissance de 2,7% en 2018 et de 3,3% en 2019 et 2020, contre 2,2% en 2017 et 1% en 2016.


Dans son rapport sur les sur les perspectives économiques mondiales, la Banque Mondiale a appelé le gouvernement tunisien à fournir plus d’efforts en matière de réformes économiques pour mettre un terme à la baisse de la croissance que le pays enregistre depuis 2011.

Rappelons que lors d’une rencontre, vendredi dernier, avec Zied Ladhari, ministre de du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Tony Veheijen, représentant de la Banque mondiale en Tunisie, a annoncé que son institution va poursuivre son appui financier à la Tunisie pour l’aider à réaliser des projets agricoles dans 4 gouvernorats du nord-ouest (Béja, Bizerte, Jendouba et Siliana), ainsi que des projets éducatifs dans diverses régions du pays.

Selon la même rapport, l’Afrique subsaharienne devrait connaître une augmentation de sa croissance en 2018, à hauteur de 3,2% contre 2,4% l’année précédente.

Les prévisions pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Mena) montrent une nette progression de l’économie de cette région. «Selon les projections, la croissance de la région s’accélérera pour atteindre 3 % en 2018, contre 1,8 % en 2017», indique le rapport.

En Afrique du Nord, devrait être le principal moteur de la croissance avec un PIB de 4,9%. L’augmentation de la performance du pays des Egyptiens devrait être motivée par les réformes en cours. Le rapport prévoit une augmentation de l’activité industrielle et des exportations, stimulée par l’amélioration du climat des affaires. L’Algérie se place en deuxième position avec une croissance estimée à 3,6%, impulsée par une politique budgétaire expansionniste. Le Maroc et la Tunisie ferment la marche avec respectivement, des progressions à 3,1% et 2,7%.

Le rapport souligne l’importance pour les économies africaines d’intensifier les réformes structurelles trans-sectorielles et les politiques sécuritaires, afin de doper la croissance du continent pour les prochaines années.

Z. A. 

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