La mise en œuvre du projet de port en eaux profondes d’Enfidha va être accélérée et les obstacles ayant ralenti sa réalisation aplanis.
Le dossier de cette importante infrastructure, dont le site a été officiellement confirmé à Enfidha (Sousse) lors d’un conseil interministériel tenu en novembre dernier, fera l’objet d’un nouveau conseil interministériel programmé pour le 2 février 2018.
A l’ordre du jour du conseil, l’examen des moyens d’accélérer la préemption foncière («al-haouz») de ce projet qui couvre 950 hectares répartis en quatre lotissements relevant du domaine maritime. Le coût des réparations est estimé à environ 1 milliard de dinars tunisiens (DT).
Le conseil du 2 février prochain viendra à la suite de nombreuses réunions interdépartementales consacrées à ce dossier.
L’actuel ministre du Transport, Radhoaune Ayara, semble prendre à cœur ce projet identifié depuis les années 90 et constamment renvoyé aux calendes grecques par la bureaucratie.
D’un coût global estimé à 3.500 millions de dinars tunisiens (MDT), le port en eaux profondes d’Enfidha, où se trouvent aussi un aéroport international et une zone industrielle, devra créer 52.000 emplois et son premier lot sera fin prêt en 2022. L’achèvement du second lot est prévu pour 2024.
Pour revenir à la préemption foncière, Radhouane Ayara a, à sa disposition, pour accélérer le processus, une précieuse loi adoptée le 11 juillet 2016 et portant expropriation pour utilité publique.
Khémaies Krimi
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