Avec l’exacerbation de la contamination par le variant Omicron, on parle beaucoup des enfants et notamment dans les jardins d’enfants et les écoles, comme étant des vecteurs importants de transmission du virus de la Covid-19. Pour aider les parents à faire les bons choix afin de préserver la santé de leurs enfants et, par conséquent, la leur propre, nous vous présentons ici les éléments de la position de la Société tunisienne de pédiatrie (STP) et ses recommandations à ce sujet.
En l’état actuel de l’épidémie, la STP s’oppose à tout arrêt des cours dans les les écoles et préconise une conduite à tenir devant les cas positifs différente de celle adoptée dans le passé. Il convient, par exemple, de ne plus appliquer le système de la fermeture des établissements dès l’atteinte de 3 cas, tout en veillant à l’application des recommandations de protection personnelle, notamment le port des masques pour les adultes et pour les enfants à partir de 6 ans et une aération des salles de classe.
Tout en appelant, par ailleurs, à la poursuite de la vaccination des enseignants et des adultes et à l’exigence du pass vaccinal des adultes à l’école, la STP indique qu’elle a effectivement recommandé la vaccination des enfants de 15 à 18 ans, mais qu’elle n’a point recommandé la vaccination de masse des enfants de 12 à 15 ans et ne voit pas d’inconvénient à la vaccination des enfants avec comorbidité.
La société savante ne recommande pas non plus la vaccination de masse des enfants de 5 à 11 ans et ne voit pas d’inconvénient à la vaccination des enfants avec comorbidité ou des enfants ayant des parents avec comorbidité.
Tout en rappelant que le vaccin recommandé pour les enfants est le Pfizer pédiatrique, la STP rappelle, à ce propos, que ce vaccin ne pourra être disponible avant mi-fin février. Mais, d’ici-là, la piste du vaccin chinois ou d’une dilution du Pfizer doit-elle être étudiée, avec un espacement entre les deux doses.
Par ailleurs, la STP considère que la vaccination n’est pas la solution immédiate à la situation actuelle et estime qu’axer la communication sur la vaccination des enfants est une mauvaise stratégie. Tout en estimant, que le danger de la vague actuelle d’Omicron, s’il existe, concerne surtout les nouveau-nés et les nourrissons de moins de deux ans.
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