Même si les dégâts des attentats de Bruxelles sont énormes, les enquêteurs belges semblent avoir évité le pire en arrêtant, quelques jours auparavant, Salah Abdessalem.
L’arrestation de l’un des suspects des attentats de Paris, le 13 novembre 2015 a, en effet, poussé une partie de la cellule bruxelloise de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), décapitée à Forest, à accélérer le passage en action, à se détourner d’autres cibles prévues, dont le système nucléaire belge, et à s’attaquer à l’aéroport Zaventem et une station de métro Maalbeek, au cœur de la capitale belge, jugés plus accessibles.
C’est ce qu’a explique le journal ‘‘Dernière heure’’, ajoutant que les deux personnes ayant récupéré la caméra posée devant le domicile du directeur du programme de recherche et développement nucléaire belge n’étaient autres que les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui, les kamikazes qui se sont fait exploser, mardi, à l’aéroport Zaventem et à la de métro Maalbeek.
Suite de la divulgation, le 17 février dernier, de cette information, 140 militaires avaient été «postés au pied des centrales nucléaires du pays pour en assurer la sécurité. On peut se demander si cela n’a pas conduit les terroristes à changer leurs plans et à opter pour des cibles plus «faciles», comme une station de métro ou un aéroport», écrit la ‘‘DH’’.
Z. A.
Donnez votre avis