Habib Essid a annoncé des poursuites contre «toute personne qui serait impliquée dans des actes de fraude ou de négligence de la santé des Tunisiens».
Le chef du gouvernement de gestion des affaires courantes s’exprimait lors d’un entretien, lundi, à la Kasbah, avec le ministre de la Santé Said Aïdi qui l’a informé des mesures prises à l’encontre des cliniques privées et des hôpitaux publics impliqués dans l’affaire des stents périmés implantés à des patients.
L’affaire des stents cardiaques périmés a éclaté en mai dernier, lorsqu’une équipe de contrôle médical de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) a découvert que du matériel périmé a été implanté sur plusieurs malades. Le dossier a récemment été confié au procureur de la république. Et l’enquête se poursuit avec plusieurs médecins et responsables de cliniques.
La semaine écoulée, le ministre de la Santé a annoncé que les premiers résultats de l’enquête menée par la direction de l’inspection générale relevant de son département ont révélé l’implication de 14 cliniques de différentes régions du pays et 49 médecins dans cette affaire. Elle a également révélé que ces stents ont été implantés sur 107 patients.
Samedi dernier, le ministère de la Santé a annoncé l’implication de l’hôpital de Sahloul, à Sousse, où deux cas ont été recensés. Et 3 cadres de cet hôpital ont été sanctionnés.
I. B.
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