Hizb Ettahrir, un parti islamiste radical, organisera son congrès annuel dans son local à la Soukra, le samedi 15 avril 2017.
Le thème du congrès de cette année portera, sans surprise, sur « le califat, libérera l’humanité de la démocratie persécutrice ».
Bien entendu, beaucoup des membres du parti seront présents, brandissant probablement le drapeau noir cher aux groupes terroristes, à l’instar d’Al-Qaida et de l’État islamique (Daech), dont Hizb Ettahrir partage l’idéologie.
Ce parti radical, qui a été autorisé en 2012 par la « troïka« , l’ancienne coalition gouvernementale conduite par le parti islamiste Ennahdha, est hostile à l’Etat national, à la constitution, aux lois positives et à la démocratie représentative. Il prône l’instauration de la charia et de l’Etat islamique (califat) partout dans le monde. Les idéaux qu’il défend sont en contradiction avec les lois de la Tunisie, et notamment avec celle des partis, d’où l’appel à son interdiction.
Depuis 2014, le gouvernement ne cesse d’annoncer qu’il a intenté un procès contre Hizb Ettahrir pour le faire dissoudre par un jugement de justice. Mais le procès tarde à aboutir. En attendant, ses membres continuent leurs activités publiques, le plus légalement du monde.
Notons que la tenue de ce congrès annuel dans le local du parti a été rendue nécessaire par le refus des autorités de céder le Palais du Congrès de Tunis.
E. B. A.
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