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Industrie: Land’Or reprend ses ventes au Maroc

LandorInterrompue depuis septembre 2014, l’exportation des produits Land’Or reprend son chemin vers le marché marocain et, bientôt, vers de nouveaux marchés extérieurs.

Par Wajdi Msaed

Land’Or, entreprise agro-alimentaire spécialisée dans la fabrication de fromage, a clôturé l’exercice 2014 avec un résultat net déficitaire de 5,7 MDT, contre un bénéfice de 2,1 MDT en 2013.

L’une des causes de cette régression réside dans les ventes au profit de la filiale Land’Or Maroc, qui ont été suspendues depuis septembre 2014, suite à une décision des autorités marocaines interdisant les importations des produits d’origine animale à partir de la Tunisie à cause de l’apparition de cas de fièvre aphteuse.

Actuellement, et avec la levée de cette interdiction, à compter du 7 mai 2015, la société pourra reprendre ses exportations vers le Maroc.

Elle pourra, ainsi, espérer une nette amélioration de son chiffre d’affaires à l’export, qui a régressé pour se situer, fin 2014, à 11,04 MDT contre 18,830 MDT au 31 décembre 2013.

Toutefois, les indicateurs du 1er trimestre 2015 ne sont pas trop prometteurs, le chiffre d’affaires durant cette période ayant reculé de 6% par rapport à celui du 1er trimestre 2014, passant de 14,1 MDT à 13,3 MDT.

Au chapitre de la rubrique ‘vente locale’, le chiffre d’affaires de Land’Or a cependant enregistré une évolution positive de 8% sur cette même période. Ce résultat pourrait être considéré comme une performance, eu égard au contexte national caractérisé par le ralentissement de l’activité économique et par un recentrage des intérêts des concurrents sur le marché local.

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Quoi qu’il en soit, les résultats à l’export demeurent tributaires de la situation instable en Libye et du ralentissement des ventes au Maroc.

Des signes positifs commencent néanmoins apparaître depuis avril dernier pour la reprise des ventes sur la Libye voisine et depuis mai sur le marché marocain (avec la levée de l’interdiction déjà indiquée).

Par ailleurs, la société œuvre, parallèlement, à développer sa présence sur de nouveaux marchés, tels que l’Algérie et la Russie.

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