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Jazz à Carthage by Ooredoo : Le swing final de deux sublimes dames

Jazz-Carthage-Cloture

Le spectacle de clôture de la 11e édition du festival Jazz à Carthage by Ooredoo a été un moment de grâce qu’on ne risque sûrement pas d’oublier.

Par Fawz Ben Ali

Le festival qui fait courir les amateurs des sons a été clôturé, le samedi 16 avril 2016, avec un spectacle rétro-chic à l’américaine, assurée par deux sublimes dames qui nous viennent tout droit des Etats-Unis : Robyn Bennet et Melody Gardot.

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Entre manouche français et jazz américain de la Nouvelle Orléans.

Robyn Bennet : un univers de sons atypiques

Accompagnée de son sacré band Bang Bang, la jolie rousse Robyn Bennet nous a envoyé une vraie décharge d’énergie musicale et nous a embarqués dans un trip vers la Nouvelle Orléans, sa ville natale, aussi bien qu’en France, là où elle s’est installée depuis quelques années.

Influencée par le style manouche français mais toujours fidèle aux rythmes et mélodies du jazz américain, Robyn mixe les cultures et crée un univers de sons atypiques où le blues, le funk et la country se côtoient toujours sur le même fil conducteur qu’est le jazz.

Avec son chignon et sa petite robe rouge, Robyn nous rappelle également les divas des comédies musicales de Broadway, autre source où elle puise son inspiration.

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Roby Bennet chante aussi du Brel.

Robyn Bennet & Bang Bang : un nom que les jazzophiles tunisiens ont retenu, ce soir-là, car ce fût une belle découverte. Le talent, le charme et l’humour de la chanteuse n’ont pas laissé le public indifférent, un accueil des plus chaleureux lui a été réservé.

Robyn, qui a présenté son tout dernier album ‘‘This song is you’’ a souhaité finir la soirée en douceur avec une reprise très personnelle de la célèbre chanson de Jacques Brel ‘‘Quand on n’a que l’amour’’. «En fin de compte, il n’y a que l’amour qui compte», nous a-t-elle lancé.

Melody-Gardot

Melody Gardot: une voix chaude et suave.

Melody Gardot : un jazz libre qui fusionne les cultures

Le meilleur fût réservé pour la fin, avec la star de la 11e édition : Melody Gardot. Auteur-compositeur, interprète et musicienne américaine, ou «citoyenne du monde», comme elle souhaite se définir, Melody Gardot s’est fait, depuis maintenant une dizaine d’années, une place parmi les plus grands noms du jazz contemporain, et est devenue dès lors une vedette internationale, grâce à sa voix chaude et suave qu’elle exprime à travers un jazz libre qui fusionne les cultures. Ses compositions sont le fruit de ses multiples voyages, d’où la diversité des sonorités qu’elle propose : jazz vocal, blues, folk, bossa nova…

La jazz-woman, qui est restée paralysée durant toute une année (2003), suite à un terrible accident routier, a repris goût à la vie et ça se sent à travers ses compositions très solaires et organiques. La musicothérapie l’a aidée, dit-elle, à dépasser ce traumatisme et à se libérer.

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Un moment de grâce avec une Melody très mélodieuse.

La Melody très mélodieuse a chaviré les cœurs avec ses tubes les plus connus : ‘‘Baby I’m a fool’’, ‘‘Preacher man’’, ‘‘Same to you’’… Elle a également rendu hommage à l’icône du jazz Chet Baker en interprétant son chef-d’œuvre ‘‘You don’t know what love is’’. Un moment de grâce, offert par Jazz à Carthage, qu’on ne risque sûrement pas d’oublier.

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