La nageuse syrienne Yusra Mardini, qui a quitté il y a un an son Damas natal, vient d’être retenue pour concourir aux Jeux Olympiques de Rio (5 – 21 août 2016).
L’histoire de cette réfugiée syrienne de 18 ans fait, aujourd’hui, la Une des journaux. Car, en plus d’être une nageuse exceptionnelle, elle a beaucoup d’autres mérites: elle s’est embarquée en août 2015 de la côte turque sur un canot pneumatique en direction de l’île grecque de Lesbos, avec sa sœur Sarah. Mais avant d’arriver en Allemagne, où elles se sont vues offrir un lit dans une vieille caserne de l’armée, les deux sœurs ont vécu tant de périples en traversant les Balkans, notamment les arnaques des passeurs.
Bientôt, une sirène syrienne à Copa Cabana.
Yusra et Sarah ont finalement été prises en charge par le club de natation de Wasserfreunde Spandau où l’entraîneur Sven Spannekrebs s’est occupé d’elles. Il espérait pour Yusra une sélection aux JO 2020 mais pas à celle de Rio 2016. Mais le miracle eut lieu : Yusra Mardini et 9 autres réfugiés sont retenus pour les JO de Rio : 5 Sud-Soudanais, 2 Congolais de RDC, 1 Ethiopien et 1 autre Syrien.
Z. A.
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