L’enfant palestinien Abdallah Issa, 12 ans, a été froidement égorgé par Matine Abou Ahmed, du Mouvement Noureddine Al-Zanki, soutenu par Washington.
Une séquence vidéo a choqué les internautes du monde entier. Elle montre des membres du mouvement précité, dit de l’opposition modérée soutenue par les Etats-Unis, l’Union européenne, ainsi que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, égorgeant au couteau Abdallah Issa, un réfugié palestinien de 12 ans et mutilant sauvagement son corps devant la caméra.
Interrogé par la chaîne France 24 sur ce crime, qui a eu lieu dans le camp de réfugiés de Handarat, dans la banlieue d’Alep, en Syrie, l’un des responsables du Mouvement Noureddine Al-Zanki a déclaré que «si la victime avait 19 ans, elle est totalement responsable de sa mort et si elle avait moins de cet âge, il est bon de rappeler au monde entier que c’est encore une nouvelle preuve que Bachar, qui nous bombarde matin et soir avec des barils explosifs, utilise des enfants pour combattre les hommes libres de l’opposition modérée», n’exprimant donc aucun regret et justifiant cet acte de barbarie.
Sur la vidéo partagée depuis le 19 juillet sur les réseaux sociaux, on voit tout d’abord les combattants syriens du Mouvement Noureddine Al-Zanki se moquer de l’enfant, en état de choc et ne comprenant rien à ce qui lui arrivait, avant de crier Allah Akbar et que l’un d’eux, appelé Matine Abou Ahmed, ne l’allonge sur le ventre à l’arrière d’un pick-up rouge et ne lui tranche la gorge à l’aide d’un couteau, rappelant les pratiques sauvages de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), avant de faire un tour dans les ruelles du camps en brandissant à la main la tête du gamin tout en sang.
Dans un rapport publié le 5 juillet courant, Amnesty International a pointé du doigt des groupes rebelles islamistes en Syrie coupables «d’exécutions sommaires et de torture» et appelé la communauté internationale à cesser tout soutien aux mouvements responsables de crimes de guerre.
Z. A.
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