La Tunisie et la Russie ont signé un accord jetant les bases de leur coopération dans le domaine de l’énergie atomique à des fins pacifiques.
La cérémonie de la signature de cet accord préliminaire, à laquelle ont assisté Slim Khalbous, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Sergueï Kirienko, le directeur général de l’Agence fédérale de l’énergie atomique de la république de Russie (Rosatom), a eu lieu en marge de la 60e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à Vienne.
Dans un communiqué rendu public par Rosatom, lundi, les parties tunisienne et russe se sont entendues sur la dimension légale de cet accord et les grandes perspectives qu’il ouvre à la coopération des deux pays «dans de nombreux domaines de l’énergie nucléaire civile.»
Ces aspects de cette coopération entre la Tunisie et la Russie comprendront, notamment, l’assistance au développement et à l’amélioration de l’infrastructure nucléaire tunisienne – conformément aux conventions et traités internationaux sur l’utilisation du nucléaire civil –, la conception et la construction de centrales nucléaires, de réacteurs de recherche, d’unités de dessalement et d’accélérateurs de particules.
De plus, cet accord de coopération tuniso-russe prévoit l’exploration-extraction de l’uranium et la recherche de ressources minières tunisiennes, en vue de développer l’industrie nucléaire en Tunisie.
L’accord précise également les services relevant du cycle du combustible nucléaire: il s’agit de la gestion des déchets radioactifs, la production de radio-isotopes et leur utilisation dans l’industrie, la médecine et l’agriculture.
Le document «prévoit aussi la formation d’une instance mixte de coordination qui aura pour mission de superviser la mise en œuvre de cet accord et de résoudre les problèmes résultant de l’application de cet accord.»
Marwan Chahla
Donnez votre avis