L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a ratifié, lors d’une séance plénière, lundi, l’accord de Paris sur le changement climatique, avec 135 voix pour, sans abstention ni opposition.
Le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Riadh Mouakher a indiqué que l’accord de Paris engage tous les Etats et soutient les pays non responsables du réchauffement climatique en matière de transfert technologique et de financement des projets dans les pays les plus touchés par les changements climatiques.
Il a précisé que l’accord entre en vigueur une fois adopté par 55% des Etats, sachant que 80 Etats l’ont adopté, jusqu’à maintenant.
Selon M. Mouakhar, les propositions de la Tunisie pour obtenir 20 milliards de dollars de financements internationaux comportent certaines ambiguïtés et le ministère va œuvrer à trouver plus de financements pour l’adaptation du domaine agricole au phénomène du changement climatique.
Le ministre a annoncé la création d’une administration chargée des changements climatiques, soulignant que la demande de la Tunisie d’obtenir 20 milliards de dollars ne signifie pas que cette somme lui sera accordée, indiquant que ce financement est octroyé, selon des programmes précis, prioritaires et susceptibles d’être financés. Et d’ajouter que le plan solaire tunisien (PST) revêt une grande importance et bénéficierait de financements dans le cadre de l’accord de Paris, appelant à investir dans les énergies renouvelables.
La Tunisie, a-t-il dit, a réservé un stand d’une superficie de 70m2 à la Cop 22 qui aura lieu à Marrakech (Maroc) et a sollicité des rencontres avec des réseaux actifs au plan mondial pouvant avoir une grande influence sur les projets de la Tunisie.
Répondant à des questions sur les problèmes de la pollution à Gabès, il a dit que la région est victime de politiques antérieures et que l’Office national de l’assainissement (Onas) est en train de réparer le réseau d’assainissement à Gabès.
La Tunisie a beaucoup de problèmes liés aux déchets (30% dans le Grand-Tunis, qui abrite 3 centres de transformation) et le ministère compte lancer 8 appels d’offres, au cours d’un seul mois, dans le but de régler ces problèmes, à travers la création de nouveaux centres de transformation des déchets.
Source : Tap.
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