Néji Bghouri / Chafik Jarraya.
Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) soutient la lutte contre la corruption et appelle à ce qu’elle concerne aussi le secteur médiatique.
Néji Bghouri, récemment réélu à la tête du SNJT, estime que la lutte contre la corruption redonne de l’espoir aux Tunisiens qui espèrent que leur pays soit enfin nettoyé de la racaille des corrupteurs et des corrompus.
La lutte contre le fléau de la corruption doit concerner tous les secteurs, dont celui des médias, estime le président du syndicat des journalistes, qui ajoute que cette campagne doit se poursuivre et ne pas s’arrêter à quelques individus, mais toucher tous ceux qui sont impliqués, de près ou de loin, dans les réseaux de l’argent sale.
La «délégation» de journalistes accompagnant Jarraya à Tripoli.
«Il est temps de faire la lumière sur les réseaux de la corruption et, surtout, sur ceux de Chafik Jarraya qui ont influencé et instrumentalisé plusieurs médias, portant ainsi atteinte à l’image de tout un secteur», a déploré Neji Bghouri, ajoutant que l’indépendance des médias est une ligne rouge qui a été franchie par Jarraya, aujourd’hui poursuivi par le tribunal militaire pour atteinte à la sûreté de l’État, trahison et collaboration avec une armée étrangère, les milices islamistes armées de Fajr Libya en l’occurrence.
Le 26 juin 2015, le SNJT, avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur une «mission» de journalistes menée par Chafik Jarraya, en Libye, auprès de ces milices et appelé à l’ouverture d’une enquête.
Y. N.
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